Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et on va ce matin du côté des Hauts-de-France, dans la ville de Niep. Bonjour, Olivier Thomas.
- Bonjour. Merci infiniment d'être notre invité ce matin sur Sud Radio. Vous produisez, vous êtes maraîcher.
- Vous produisez des endives à Niep, maraîcher de la ferme Dupont-Dachel. Comment se déroule votre production en ce moment, mon cher Olivier ? En ce moment, je veux dire, chez nous, dans les Hauts-de-France, et particulièrement dans le Nord, on n'a pas de pluie.
- Donc chose relativement rare pour cette année. C'est ce que j'allais vous dire, oui.
- Donc en fait, on retrouve un temps, on va dire, normal, un temps du Nord, en fait, avec la pluie et le temps.
- Mais bon, ça fait plaisir qu'il n'y a pas d'eau depuis 15 jours. Donc on arrache les carottes d'endive, on arrache les légumes d'hiver pour stocker pour l'hiver.
- Et on met bien les carottes, les navets, tout ce qu'on veut. Et donc particulièrement, on est dans les endives.
- On va commencer, en fait, ce week-end, la vente d'endives.
- Bon.
- Vous êtes plutôt content de votre production cette année ? Cette année, on sait même que c'était compliqué au niveau météo. Je veux dire, la nature a été généreuse.
- Vous avez eu quand même pas mal de pluie ces derniers mois, non, Olivier ? C'est vrai que là, on a un temps sec, mais il a plu énormément. Ça fait des mois, malheureusement, et surtout dans les Hauts-de-France.
- Est-ce que ça, ça vous a impacté au quotidien ? En fait, au quotidien, c'est un vrai casse-tête. Donc s'il fait bon, il faut vraiment qu'on soit dans les...
- dans les starting blocks pour planter, pour récolter. Et on doit vraiment se coûter le temps.
- Donc aujourd'hui, on a quand même une météo, je trouve, qui est... une météo agricole ou une météo en général qui est à 3-4 jours relativement fiable, à part peut-être les grands événements. La preuve, ça parle toujours, en fait, dans l'Europe.
- Mais je veux dire, on a tous des événements qui sont fiables. Donc on joue avec ça.
- Et puis donc, suivant la terre, on fait ce qu'on a à faire. Et puis on y va. Et puis après, notre métier, on a un grand patron.
- Et c'est les temps. Donc ça a toujours été. Donc on fait avec.
- Est-ce qu'aujourd'hui, en France, Olivier, c'est de plus en plus difficile d'être maraîcher ? On parle beaucoup de météo. Mais il y a aussi le contexte économique avec le prêt d'électricité.
- Alors ça va un petit peu baisser en février prochain. Mais ça a tellement augmenté qu'il a été parfois difficile de s'adapter.
- Qu'en est-il pour votre cas, Olivier Thomas ? Non, c'est très compliqué, en fait. Aujourd'hui, tout augmente. De toute façon, n'importe qui, tout à chacun, je veux dire, tous les jours, tout ce qu'on peut faire, n'importe ce qu'on peut acheter, on a des prix qui sont esclosés.
- Même le carburant.
- Même le carburant, je veux dire, n'importe quoi....
Transcription générée par IA