Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et notre lève-tout du jour est du côté de Toulouse. Il était béniste et notamment l'un des dirigeants de l'atelier Bois Couleur.
- Bonjour Philippe Olivier. Oui, bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Ravi de vous accueillir à cette heure-là sur Sud Radio.
- Vous êtes un fidèle, je crois, de Sud Radio. Oui. J'écoute assez souvent, dès que l'occasion se présente, la voiture, l'atelier parfois.
- Mais là, c'est plus difficile, parce que c'est bruyant. Oui, c'est plus compliqué. Il y a du bruit, effectivement.
- Forcément, c'est un plaisir de vous mettre un peu à l'honneur. Et ce métier notamment d'ébéniste, c'est un métier qui a toujours la cote aujourd'hui, métier artisanal.
- Oui. Oui, qui change de plus en plus, puisque l'ébéniste, traditionnellement, c'était le petit meuble, le petit détail, marqueterie, etc.
- Là, aujourd'hui, on s'oriente beaucoup plus.
- Mes confrères, je pense, sont un petit peu pareils. On s'oriente vers l'agencement, vers la concurrence.
- J'écoutais votre rubrique précédente. En fait, la concurrence directe à la phase décoration, où on essaye de faire des choses qui sont durables, qui s'inscrivent dans la robustesse et dans le goût des clients, en espérant que ça change pas trop vite, puisqu'on a le même problème que pour les vêtements.
- Oui, parce que forcément, on va pas donner de nom, mais il y a la concurrence.
- Des géants de l'ameublement, ça, c'est une concurrence. On arrive à y faire face avec, d'abord, la qualité. C'est ça, Philippe Olivier, quand on fabrique des meubles ? La qualité et l'adaptabilité, essentiellement.
- C'est-à-dire l'adaptabilité ? C'est-à-dire que nous, on intervient, si vous voulez... Bon, il faut comprendre qu'on est beaucoup plus cher que les géants du meuble, en règle générale, et que donc, on va intervenir lorsqu'il y a vraiment un besoin de surmesure.
- Donc ça rend notre profession de plus en plus technique, de plus en plus orientée vers des nouvelles technologies, vers le numérique, vers plein de choses comme ça, pour pouvoir répondre à des attentes extrêmement spécifiques, à des envies extrêmement spécifiques des clients.
- Mais ça veut dire qu'il faut des profils aussi très particuliers, très spécifiques, pour recruter, justement ? Oui, on commence à avoir des soucis, surtout entre le monde de la formation primaire.
- Enfin, pour les élèves de lycées professionnels, et l'adaptation avec ce que sera leur métier futur.
- Là, pour l'instant, on est en phase de transition.
- C'est-à-dire qu'on a des gamins qui ont du mal encore avec le numérique, avec les plans... C'est pas toujours évident.
- Parce que c'est une double formation, en fait.
- Il y a l'aspect numérique d'un côté, qui est arrivé dans ce métier d'Ebénis, et puis il faut pas oublier aussi le travail du bois, forcément.
- Oui, c'est les deux, en fait.
- On a besoin de technicité.
- Alors, on a besoin de beaucoup de choses.
- On a besoin...
- D'une partie artistique, on va dire, artisanale, artistique, de s'adapter, de savoir dessiner un meuble qui corresponde au goût de notre client.
- Ensuite, on a besoin de savoir...
Transcription générée par IA