Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les bouchers, les bouchers cherchent à recruter. Ils ont du mal à recruter. Difficulté de recrutement assez importante dans la filière.
- C'est un vrai problème. On en parle avec notre invité ce matin, Xavier Deforay. Bonjour.
- Bonjour. Bonjour à tous.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Merci d'être avec nous. À ce temps-là, vous êtes boucher charcutier artisan.
- Je le dis, c'est important. Artisan boucher charcutier du côté de Serre-les-Sapins.
- On est dans le département du Doubs, pas très loin de Besançon.
- Racontez-nous un petit peu. Vous avez posté une annonce sur les réseaux sociaux qui a beaucoup fait parler, beaucoup fait réagir.
- Racontez-nous un petit peu. Voilà. Consistait en quoi, cette annonce ? C'est ça. Aujourd'hui, on a des carences de personnel qui s'approchent parce que tout simplement, on a nos collaborateurs qui s'installent.
- Donc c'est une bonne chose.
- Oui.
- Ça fait encore pas trop mal notre métier de transmission. On en est bien contents. Par contre, aujourd'hui, pour recruter...
- Alors on dit boucher, on dit charcutier, on dit traiteur. Mais je me rends compte que tous les copains artisans, ils sont dans la même palette que nous.
- Et on a mis en ligne une annonce. On a une petite page Facebook sur les réseaux. On a mis en ligne une annonce il y a quelques mois de ça, où on a eu, pour ainsi dire, pas grand-chose, si ce n'est rien.
- C'était une annonce culottée. Voilà.
- Il y a quelques mois, c'était une annonce texte. Et puis là, dimanche, je dis à ma femme « Tiens, je vais remettre une annonce.
- Notre collègue s'en va le 31-12, après les périodes de fête. On a déjà de la chance. » Et j'ai mis une photo. Pour rappel, elle n'a rien de sexiste. Elle n'a rien de boucherie pure et dure. C'est une image d'archive. Il y a deux ans de ça, on offrait un tablier avec la Confédération des bouchers du Défenseur.
- C'était le département du Douai du Jura. Et pour promouvoir le cadeau qu'on faisait à nos clients, on offrait un tablier. Et on avait fait un petit poste en fin de semaine, la semaine avant le cadeau, où on était une bonne partie des gars de l'équipe en tablier, en slip, en chaussette, devant la boutique.
- De dos. Ça avait fait un petit... Ouais, voilà, de dos. Et on a remis cette photo. Et j'ai remis cette image d'archive sur l'annonce.
- De dos. De dos.
- C'est clair. Parce que les gens, quand ils descendent... Parce qu'on sait, comme ça va, sur Internet, on descend, on descend. Un texte, machin, boucherie, charcuterie, CV... Voilà.
- Mais hop, quand on descend, « Oh, qu'est-ce qu'ils font, les déforés, là, à poil sur les réseaux ? Ah bah ils cherchent du monde. Ah tiens, on va y partager, machin. » Mais voilà, il est vrai qu'elle a été réveillée par l'archive.
- Tu as envie de rejoindre une équipe de malades. Tu as un beau fessier. Le Mercato est ouvert chez...
Transcription générée par IA