Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et on va dans les Hautes-Alpes ce matin et on va souhaiter une bonne année à Cyril Giraud-Marcelin.
- Bonjour Cyril.
- Bonjour.
- Et bonne année à vous.
- Et bien bonne année également.
- Très bonne année.
- Vous êtes mécanicien sur les dameuses de la station de Horcières-Merlet.
- Quel niveau d'altitude à peu près vous savez ? Oui, la station est située à 1850, 1850 mètres d'altitude.
- Au niveau de la neige, vous êtes bien là. En ce moment, il neige pas mal.
- Oui, en ce moment, il y a un enneigement qui est correct.
- Du coup, j'imagine que vous avez beaucoup de boulot.
- Vous êtes donc mécanicien sur les dameuses.
- Les dameuses qui ont du boulot j'imagine en ce moment.
- Et donc du coup, vous aussi.
- Exactement. En ce moment, c'est le rush.
- Il faut entretenir toutes les machines pour le mieux.
- Et voilà, on a pas mal de boulot, c'est vrai.
- C'est vrai que les dameuses travaillent souvent.
- La nuit, avant évidemment l'arrivée du petit matin et des premiers skiers.
- Est-ce que du coup, vous adaptez vos horaires ? Ou finalement, vous travaillez comme, j'allais dire, monsieur tout le monde, c'est-à-dire dès 7-8 heures du matin.
- Comment s'organise une journée pour un mécanicien de dameuse ? Alors pour nous, on va dire plus ou moins, c'est comme monsieur tout le monde.
- On commence nos horaires de boulot à partir de 8h20 jusqu'à midi.
- Et 13h jusqu'à 17h20.
- Après, ça peut arriver qu'on fasse ce qu'on appelle des dépannages sur les pistes.
- Donc là, forcément, il faut adapter un peu son rythme de travail.
- Ou alors finir un peu plus tard pour récupérer des engins sur les pistes.
- Dépanner le soir ou le matin.
- C'est pour ça que c'est un métier où il faut être assez polyvalent.
- Polyvalent et j'imagine être prêt finalement à tout moment.
- Flexible.
- Oui, voilà, flexible, exactement.
- Est-ce que ça vous est déjà arrivé ? D'être appelé très tard le soir ou très très tôt le matin pour venir réparer une dameuse qui a un souci ? Est-ce que ça vous est déjà arrivé, même en pleine nuit ? Oui, plusieurs fois.
- Parce que nous, ce qu'il faut, c'est que le domaine puisse être nickel le matin.
- Et pouvoir ne pas avoir d'engins sur les pistes.
- Et pour que ça se fasse, forcément, vu que les machines travaillent la nuit et que les clients skient le jour, on est obligé, le jour où le cas est chiant, qu'on trouve une machine sur les pistes qui rencontre un problème, de pouvoir aller la dépanner le plus rapidement possible.
- Il faut s'adapter évidemment aux conditions.
- Il faut s'adapter, exactement.
- J'allais dire que quand vous avez du boulot, c'est quand même une bonne nouvelle.
- Ça veut dire qu'il y a de la neige, que les pistes ont ouvert.
- Et ça, c'était effectivement une très bonne nouvelle pour l'économie locale.
- Alors, on parle de problèmes de dameuses.
- C'est vrai qu'on n'en croise pas tous les jours des dameuses, sauf ceux...
Transcription générée par IA