Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, on prend la direction de la Meurthe-et-Moselle. Nous sommes à Crézy. C'est pas très très loin de Nancy.
- Nous sommes avec un éleveur atypique. Bonjour, Xavier Lallement. Bonjour, M. Glaize.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Je suis ravi de vous accueillir ce matin. Je dis éleveur un peu atypique parce que vous êtes éleveur de bœuf wagyu.
- C'est une race à part, une race prestigieuse qui donne des viandes on peut le dire les plus savoureuses, Xavier.
- Oui, oui. Oui, c'est ça. Quel goût ça a ? Racontez-nous. Faites-nous saliver.
- C'est un goût plutôt de beurre noisette. C'est une viande très tendre, très persillée, qui est appréciée aussi bien par les particuliers que par les plus grandes tables de restaurant.
- Ben oui, c'est vraiment un plaisir d'en manger.
- C'est un plaisir.
- C'est un plaisir qu'on peut s'offrir. Alors il faut mettre la somme. Vous allez nous le dire tout à l'heure combien ça coûte.
- Mais c'est vrai que c'est assez rare, assez atypique de voir un élevage en France de bœuf wagyu. Comment ça vous est venu, cette idée de faire un tel élevage ? Moi, ça a démarré lors d'un repas de famille. On a dégusté donc le wagyu en famille. Et mon beau-frère me dit « Mais en fait, c'est ça qu'il faut que tu fasses ».
- Vous étiez déjà éleveur à ce moment-là ? Oui, oui.
- Oui, j'ai repris l'exploitation familiale où mes parents avaient des vaches laitières. Donc j'ai toujours des vaches laitières et en plus, donc, mon élevage de wagyu.
- Alors c'est de la même race que le bœuf de Kobe.
- Oui, c'est ça, oui.
- On est effectivement sur une race très prestigieuse. Ça veut dire que le bœuf de wagyu, les bêtes que vous avez viennent de Kobe ou pas ? Ah non, non, non. Ils ne viennent pas de Kobe.
- Pas du tout.
- Non, non.
- Parce que quand j'ai démarré en 2013, il n'y avait aucune vente possible depuis le Japon, que ce soit en animaux ou en embryons. Tout restait là-haut.
- Alors comment vous avez fait ? Eh bien, je travaillais avec un centre d'insémination, donc chez moi en Meurthe-et-Moselle, qui travaillait aussi chez un éleveur de wagyu qui n'est pas très loin de chez moi.
- Et j'ai pu donc acheter des embryons chez lui, que j'ai reposés sur des mères porteuses.
- Et donc pour avoir ce fameux bœuf wagyu, c'est une race un peu particulière, différente des autres races de vaches qu'on peut avoir en France ? Au niveau de l'élevage, non, j'allais vous dire non. Ça reste une race classique.
- Je peux me permettre de le dire maintenant.
- Alors quand j'ai démarré...
- Quand j'ai démarré, je pensais que ça demandait beaucoup plus d'attention qu'une race classique.
- Oui, parce que c'est vrai qu'on a l'image en tête sur les élevages de bœuf de Kobe, avec des animaux qui sont massés.
- On leur met de la musique. Vous avez peut-être aussi cette image-là. On en...
Transcription générée par IA