Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, nous mettons à l'honneur un métier qui se perd un petit peu, le métier de gardien d'immeuble. Ce matin, nous sommes avec une gardienne d'immeuble, Emma Demonchaud. Bonjour. Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment ça va, ce matin, Emma ? Ça va un peu tôt, mais ça va. Oui, parce que j'imagine que vous commencez les journées un poil plus tard.
- Oui, oui, à 8h. Donc j'ai un peu plus de sommeil d'habitude, mais ça va. C'est gentil, en tout cas, d'être avec nous ce matin. C'est vrai que c'est un métier.
- C'est important aussi d'en parler, parce qu'on en a de moins en moins, des gardiens d'immeuble. Aujourd'hui, c'est un métier qui n'est pas suffisamment mis en avant.
- Vous avez 25 ans. Vous, Emma, comment vous vous êtes retrouvée à devenir justement gardienne d'immeuble ? Alors en fait, moi, c'est un peu de famille, parce que mes parents le sont depuis des années. Mes grands-parents l'étaient.
- Et mes tantes aussi le sont. Donc ça vient un peu de là. C'est une longue tradition familiale, en quelque sorte, oui.
- Exactement, exactement. C'est ça. Et vous avez décidé tout de suite, finalement, de vous orienter vers cette voie-là, ce métier qu'ont exercé vos parents auparavant ? Non, pas du tout. Alors moi, j'ai fait 4 ans de coiffure avant de commencer le métier de gardienne d'immeuble.
- J'ai eu le déclic en remplaçant mes parents pendant qu'ils étaient partis en vacances.
- Donc je les ai remplacés. Et j'ai adoré. Donc je me suis dit « J'aimerais bien essayer de tenter ma chance dans ce métier-là ».
- Donc vous êtes gardienne d'immeuble à Paris, dans le 15e arrondissement. Vous avez dit « Bah voilà, j'ai envie de le faire, j'ai envie d'y aller ».
- Qu'est-ce qui vous a plu dans ce métier-là, à l'origine ? Au premier abord, le relationnel un peu différent de certains métiers.
- C'est assez difficile.
- C'est plus de proximité, finalement, ouais.
- C'est ça. Les gens habitent sur place. Donc c'est un lieu personnel pour eux.
- Donc c'est une relation différente et plutôt agréable qu'on construit avec eux au fur et à mesure de l'année.
- Bah oui, parce qu'il y a des échanges, forcément, au quotidien. On connaît un peu tout le monde.
- Et c'est vrai que ça se perd, ça aussi. Parce que le métier de gardienne d'immeuble se perd.
- Et puis cette proximité aussi qu'on peut avoir au sein d'un même immeuble, ça change un petit peu. C'est le problème, quoi.
- Ouais, ouais, c'est ça.
- Là, moi, dans mon immeuble actuel, ça se passe très bien. Et je ressens cette proximité, cette continuité de discussion.
- Et je trouve ça beau, quoi. C'est pour ça aussi que je fais ce métier-là.
- Bon, racontez-nous un petit peu, c'est quoi une journée type quand on est gardien, gardienne d'immeuble ? Dans mon cas personnel, à mon poste actuel, j'ai beaucoup d'entretiens.
- Donc tout ce qui est entretien des parties communes, c'est-à-dire sortir les poubelles, les...
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