Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, on parle de pâtes avec Nicolas Chiron, qui est du côté de Chambéry, pas très loin, en Savoie, à la Ravoire.
- Bonjour, Nicolas Chiron. Nicolas Chiron, est-ce que vous êtes avec nous ? Bah non, il ne nous entend pas. On va le rappeler. Vous entendez le bip. On va essayer de le rappeler, Nicolas Chiron, qui est Maître Pastier.
- Et bah oui, c'est un nom, il va nous expliquer cela tout de suite, Nicolas Chiron. On vous a retrouvé, bonjour.
- Ça y est, je suis redescendu de mes montagnes.
- Et bah voilà, vous êtes redescendu de... La Ravoire, on est au pied des montagnes, non ? Au pied des montagnes, au pied des montagnes. Vous avez parfaitement raison.
- Pas très loin de Chambéry, juste à côté. Je disais, Nicolas Chiron, vous êtes Maître Pastier.
- C'est un nom qu'on connaît peu, mais c'est vrai que c'est un art de faire des pâtes. C'est tout un savoir-faire, Nicolas Chiron.
- Ah bah c'est tout un savoir-faire, surtout quand on est la 6e génération.
- La 6e génération d'une famille pastiaire, bah oui, c'est un métier qu'on a appris avec passion et qu'on maîtrise sur le bout des doigts.
- Bah oui, effectivement, vous êtes Maître Pastier de génération en génération.
- Votre entreprise, Vermicellerie, Chiron et Fils, c'est une entreprise que vous avez créée, véritablement, c'est cela, auparavant.
- Vous étiez sur d'autres entreprises ? Oui, on était sur notre entreprise, qui était la société Alpina, qui était la société familiale, qu'on a vendue en 2012.
- Puisqu'on était trois frères.
- Avec des visions un peu différentes.
- Et puis, après avoir accompagné le repreneur et puis purgé ma clause de non-concurrence, j'ai eu le besoin de revenir au métier.
- Et puis surtout de renfiler le bleu, de revenir à l'essentiel et de faire un petit atelier artisanal avec le gage, effectivement, de vouloir faire des produits issus de matières premières locales et avec toute sévérité, on va dire.
- Et quand on est Savoyard, on fait des creusets, notamment ? Bien sûr, bien sûr.
- Bien sûr, je suis un peu au renouveau des creusets en Savoie, ça fait juste 30 ans que je fais des creusets.
- J'ai pris la suite du réinventeur du creuset en Savoie, c'est François Fressard, qui était à Moutier, qui approchait de la retraite et qui cherchait un petit genot pour prendre la suite et puis c'est le bras.
- Donc j'ai passé une bonne partie de ma carrière, effectivement, à remettre au goût du jour.
- Et à fabriquer des creusets.
- Ça se réinvente ? Comment on réinvente justement ? C'est vrai que c'est un produit traditionnel tout de même, une fierté locale, ces creusets.
- Alors ça se réinvente parce que justement, si on veut les fabriquer de façon artisanale ou de façon, comme on les faisait entre guillemets dans le temps, eh bien ce matériel n'existe plus.
- Donc il faut le réinventer.
- Il faut avoir, c'est un peu la chance que j'ai eue.
- Des anciens retraités et du métier...
Transcription générée par IA