Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et attention, attention, ce dimanche, nous serons le 2 février. Le 2 février, c'est la chandeleur. Alors pour l'occasion, ce matin, nous recevons un paysan crépier, forcément, en Bretagne. Gwendal Elgoët, bonjour. Oui, bonjour.
- Gwendal Elgoët, merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes dans le Finistère, à Douarnenez, précisément, paysan crépier.
- Je disais, c'est quoi exactement, quand on parle de paysan crépier, qu'est-ce que ça signifie ? Ben voilà, ça signifie qu'en fait, l'année dernière, j'ai eu une parcelle de terrain avec un ami qui est paysan pour faire mon sarrasin qui se retrouve dans mes galettes. Et du coup, je me suis testé à pouvoir déjà d'aller vraiment de la galette...
- De la graine à l'assiette, on va dire. Et par le biais, là, j'ai construit une remorque à crêpes avec laquelle je sillonne un petit peu sur le territoire.
- Paysan crépier itinérant, c'est ça ? Exactement.
- Avec un vélo électrique, quand même, pour aider un petit peu.
- Ah oui, parce qu'ici, il y a quelques côtes. On parle pas en Bretagne, mais il y a quelques côtes.
- C'est pas en plein pays. Bah oui, ça broute un petit peu. Et puis j'imagine aussi à transporter derrière ces... Voilà, quoi.
- C'est assez lourd, non ? Bah oui, parce que déjà, les billiques, c'est déjà une quinzaine de kilos chacune. J'en ai deux sur ma remorque.
- Alors une billique, c'est une crêpière, pour ceux qui ne savent pas.
- C'est le terme breton « billique », c'est ça ? Ouais, bah c'est le terme générique pour dire les crêpières en Bretagne.
- Exactement. Exactement.
- Donc voilà. Du coup, j'ai fabriqué cette remorque avec deux billiques à l'intérieur et qui est tirée par ce vélo-truck.
- Exactement.
- Et puis il y a mon système froid qui est aussi sur le vélo.
- Et c'est une idée plutôt originale. Alors c'est une façon d'aller directement vers ses clients.
- Comment vous avez eu l'idée ? Et est-ce que l'idée, c'est d'aller aussi dans les villages où on n'a pas forcément de commerce, quoi ? Alors pas forcément, mais en tout cas, je sillonne autour de Douarnenez.
- Ouais.
- Et c'est aussi une accessibilité à l'intérieur des structures, puisque comme je suis itinérant, je profite aussi des lieux. Et par exemple, là, je suis au Pub Lacal tous les dimanches.
- Et ça me permet de rentrer sur sa terrasse, avec une petite porte, avec ma remorque.
- Et c'est très apprécié. Juste sur le Rossberg et le port. Voilà.
- Bah oui, j'imagine forcément, parce que c'est vrai que c'est assez original.
- Et puis avec cette démarche, vous l'avez dit, de paysans-crêpiers, c'est-à-dire du produit à l'assiette, c'est-à-dire on produit, on produit notamment le sarrasin.
- L'idée aussi, voilà, de s'entourer aussi d'autres producteurs localement avec cette volonté de faire de la qualité.
- Oui, c'est ça. J'essaie de favoriser tous les circuits courts.
- Et puis mon engagement depuis tout le temps, c'est aussi et la mobilité douce et les circuits courts.
- Donc c'est par ce biais,...
Transcription générée par IA