Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et le budget adopté, donc, par 49.3 à l'Assemblée nationale. Dedans, un certain nombre de mesures concernant l'agriculture.
- Quelles conséquences, justement, de l'adoption de ce budget pour les agriculteurs ? On en parle avec vous, Christophe Rionneau. Bonjour.
- Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes agriculteur, producteur de veau, c'est cela ? C'est ça, de veau d'Aveyron et du Ségala, dans le Tarn. De veau d'Aveyron dans le Tarn. Vous êtes secrétaire générale par ailleurs de la FDSEA du Tarn.
- Comment ça va, ce matin au lendemain, de ce budget qui a finalement été adopté après tant d'attentes, finalement, de temps ? Ouais, ben on va dire que c'est pas trop tôt. Comment ça va ? Ben ça avance petit à petit. C'est, je pense, vraiment le terme.
- Aujourd'hui, on commence à empiler quelques mesures. On en avait demandé énormément.
- On avait, je pense, l'an dernier alerté face à une situation extrêmement compliquée de nos fermes, de l'ensemble de nos filières.
- Aujourd'hui, ben voilà, il y a quelques petites avancées dans le budget. On va pas les mettre de côté. Elles sont quand même assez appréciables.
- C'est bon à prendre. C'est quoi, ces petites mesures, justement, qui permettent une certaine avancée pour les agriculteurs ? Ben déjà, on va ancrer dans la loi des choses qui ont été promises l'an dernier. Certaines avaient été mises en place.
- La question de l'exonération sur le prix de notre gasoil s'était mise en place, mais de façon un peu archaïque. Aujourd'hui, c'est ancré dans la loi.
- Il y a pas mal de crédits d'impôts.
- Le gasoil non routier, le fameux GNR, c'est ça ? Ouais, le fameux GNR. Je dis notre gasoil, mais le gasoil non routier.
- Ensuite, il y a pas mal de crédits d'impôts autour de la haute valeur environnementale, autour du remplacement des agriculteurs, des avantages aussi qui rendent plus compétitifs notre capacité à employer de la main-d'œuvre.
- On sait qu'on en a besoin. Des avantages aussi sur l'élevage. Voilà.
- Un petit culte, finalement, de mesures qui, peut-être, pourront servir au cas par cas à quelques-uns de nos agriculteurs.
- Une bouffée d'oxygène. Et pourtant, Christophe Reynaud, je vous sens assez partagé tout de même. Pour quelles raisons ? Parce qu'on n'est pas au bout.
- Parce qu'on n'est pas au bout. Il manque des choses. Aujourd'hui, il y a la loi agricole qui, pour le moment, n'avance pas, qui est bloquée.
- Il y a la loi dite d'entrave portée par le sénateur Duplon qui, aujourd'hui, est au Sénat. Il faut que ce type de loi, qui vont porter de la simplification, qui vont essayer de ramener un petit peu plus de clarté normative, finalement, dans ce que nous, on subit au quotidien, les agriculteurs, il faut que ces choses avancent. Et on voit que dans le climat politique...
- C'est ce qu'il est. On n'a pas les garanties que toutes ces choses-là aillent au bout, parce qu'il y a tellement peu de stabilité que...
Transcription générée par IA