Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, nous sommes en Mayenne, précisément à Saint-Ouen-des-Toits, avec Philippe Gruau. Bonjour.
- Bonjour. Et merci d'être avec nous. Vous êtes paysan, boulanger et éleveur.
- Comment ça va, ce matin, Philippe ? En forme, en ce vendredi ? Oui, très bien. Puis il fait très doux. Encore un petit peu d'humidité, mais il fait très doux, ce matin.
- Un peu de douceur. C'est agréable.
- Oui, ça fait du bien. C'est plutôt agréable pour terminer la semaine.
- Tout à fait. Bon. Je disais, donc, paysan, boulanger, également éleveur, des vaches laitières.
- Donc forcément, on se lève tôt. Oui, oui, oui. Puis on se lève tôt aussi le vendredi, parce qu'on a notre journée de pain.
- Là, on a commencé à préparer le pain à 3h30, 4h du matin. On a fait la pâte à pain. On fait du pain bio.
- On fait du lait bio et du pain bio à la ferme. Et on va faire cuire le pain dans la matinée.
- Et les gens vont venir le chercher tout à l'heure dans l'après-midi. Directement sur votre ferme.
- Tout à fait.
- Sur la ferme, il y a 200-250 familles qui passent régulièrement chaque semaine venir chercher du pain et d'autres produits de d'autres producteurs.
- Il y a une douzaine de producteurs locaux qui déposent d'autres produits. Ça va du fromage aux huiles, bière, miel, œufs, confiture, fromage, légumes.
- Vos propres cultures, quoi, aussi, à la base. Pas tous. Pas tous. Pour le pain, on fait notre blé.
- On fait notre farine, nous-mêmes. Et puis on a le lait. Mais sinon, les autres transformations, légumes, fromage, c'est d'autres producteurs locaux qui viennent déposer des produits ici.
- Philippe, je suis ravi de vous accueillir aussi, puisque j'aimerais qu'on parle un petit peu quand même des haies.
- Ça a été un peu l'un des symboles de la colère agricole l'an dernier. Trop de normes, trop de réglementations pour ces haies.
- Vous, vous en avez... On en est où, d'ailleurs, déjà, des réglementations ? Ça a été simplifié ou pas, Philippe ? Là, c'est en cours de simplification. Il y a eu des projets... Enfin moi, je suis pas dans la politique, mais il y a eu quelques votes dans les assemblées pour simplifier la réglementation.
- Après, moi, je peux comprendre qu'il y avait trop de textes. Apparemment, il y avait plus d'une dizaine de textes qui pouvaient régir la gestion des haies.
- Donc c'est vrai que pour nous, comme pour mes collègues, c'est parfois pas facile de s'y retrouver. Si on est dans des régions de captage d'eau, si on est dans des périmètres de lieux historiques, ces haies sont classées dans les plus... Voilà, c'est un peu difficile de s'y retrouver. Alors ça, c'est bien qu'il n'y ait qu'un guichet. Mais après, même s'il n'y a qu'un guichet, le but, c'est quand même de préserver le bocage et de l'améliorer, quoi, parce que le bocage a beaucoup été dégradé ces 50 dernières années.
- 70% du bocage a disparu. Je sais...
Transcription générée par IA