Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et direction la Bretagne, ce matin. Nous sommes dans le Finistère, à Plamenec, avec un agriculteur éleveur de chèvres et de vaches armoricaines, Thomas Blundven. Bonjour. Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin. Thomas, exploitation laitière, c'est ça ? On a une petite exploitation, oui. Polyculture, polyélevage, donc avec des chèvres laitières. Donc on transforme tout le lait en fromage.
- Et on a un petit troupeau aussi de vaches à laitante pour faire un peu de viande en vente directe.
- Donc viande et puis vaches à laitante, c'est ça, Thomas ? Vaches à laitante, oui, pour faire de la viande. Et les chèvres pour faire du lait et du fromage.
- C'est rare d'avoir chèvres et vaches comme ça sur une même exploitation, Thomas. Pourquoi avoir voulu justement avoir non seulement des chèvres, mais également des vaches ? En fait, nous, notre exploitation, c'est une jeune exploitation.
- Elle a été créée en...
- En 2021. Et donc c'est ma conjointe, Marie-Anne, qui s'est installée avec tout d'abord un troupeau de chèvres, en fait. Donc c'était le projet initial.
- Donc on a démarré à 50 chèvres. Aujourd'hui, on en a 80. Et donc voilà, on était partis là-dessus. Et on s'est rendu compte rapidement qu'un troupeau à laitant en parallèle, en synergie du troupeau de chèvres, ça pouvait avoir plusieurs intérêts sur l'exploitation, à la fois d'un point de vue...
- Enfin technique, donc pour gérer tout ce qui est pousses de l'herbe sur l'exploitation, valoriser au maximum les fourrages, la rotation dans les cultures, mais aussi d'un point de vue vente directe. Ça nous permet de diversifier notre offre et d'avoir plus de produits à proposer à nos clients sur les marchés et à la ferme.
- Donc c'est deux productions qui se... Proposer une offre assez complète, quoi. C'est ça, un peu l'idée, ouais.
- C'est ça, qui sont complémentaires et puis où on trouve une synergie entre les deux, en fait, finalement.
- Qu'est-ce que vous proposez à partir du lait de chèvre que vous transformez ? Donc on propose des fromages, donc différents types de fromages, type lactique, donc tout ce qui est crotin, bûche, palais. On fait aussi de la tomme.
- Donc là, c'est des fromages qui vont être affinés au moins 2 mois jusqu'à 6 mois. Après, on fait tout ce qui est faisselle, fromage blanc, yaourt. On a une gamme assez large.
- Et puis avec différents parfums ou assaisonnements. Donc on doit avoir une vingtaine de produits différents, voilà, sur la partie...
- Tout le monde peut y trouver son plaisir, voilà. Son plaisir gourmand. C'est ça. C'est ça. C'est tout à fait...
- Donc diversification de l'offre. J'allais vous demander. C'est vrai que les exploitations laitières, on avait tendance à dire que c'était difficile de gagner sa vie avec une exploitation laitière.
- C'est pour ça aussi... C'est l'intérêt d'une diversification de l'offre, comme vous faites, Thomas ? Déjà, nous, on est sur un modèle un peu particulier.
- Parce qu'on est sur un modèle 100% en vente directe.
- Donc c'est-à-dire que nous, tout ce qu'on produit, on le vend en direct.
- Donc on a fait le choix de ne pas rentrer dans un système, une filière laitière classique où on est dépendant du prix que nous donne la laiterie, finalement.
- Donc là, on maîtrise notre prix de vente. C'est nous qui le fixons.
- Maintenant, à nous d'être quand même performants pour avoir des coûts de production qui nous permettent de vivre et de faire des produits, justement, nous, notre objectif, c'est des produits qui sont de qualité et qui peuvent être différenciants des autres pour trouver notre clientèle, la fidéliser et puis pouvoir mieux valoriser notre production, quoi, finalement.
- Pouvoir en vie.
- Le modèle, lui, il est un peu différent du modèle laitier classique où c'est plus...
- Après, on ne fait que démarrer. Nous, ça a démarré en 2021. Donc maintenant, voilà, il faut... On part de zéro.
- On a repris une exploitation historiquement. Justement, c'était des vaches laitières en système conventionnel.
- Et nous, on a 30... C'est ça.
- On a transformé ça à notre goût, quoi.
- C'est-à-dire qu'au début, on se serre un petit peu la ceinture, quoi, les premiers mois, quoi. Et puis là, on arrive à...
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