Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et notre lefto du jour ce matin, eh bien c'est Marie-Claude Herouet qui est vendeuse d'huîtres en Charente du côté de la Rochefoucauld.
- Bonjour Marie-Claude. Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Marie-Claude, comment allez-vous ce matin ? Je vais bien. Je suis devant mon petit café. Voilà. Un petit café pour bien débuter la journée.
- Vous travaillez, vous, sur les marchés, Marie-Claude ? Oui, oui, tout à fait. Sur les marchés et aussi à la cabane d'huîtres.
- Et à la cabane d'huîtres. À la saison, à la saison, pour les fêtes de Noël.
- Et donc lefto, forcément, Marie-Claude, quand on fait les marchés. C'est ça aussi la vie de... Voilà.
- Oui, oui, c'est bien. C'est une très bonne ambiance. Tout le monde s'entend bien. C'est très agréable.
- C'est ça qui est important quand on travaille sur les marchés, c'est cette ambiance-là. Et puis le rapport aussi, le lien, l'échange que vous pouvez avoir avec les clients.
- Tout à fait.
- Tout à fait. Parce qu'il y a des clients qui sont d'un certain âge qui se déplacent que le jour du marché. C'est une sortie pour eux.
- Et c'est très important de bien les recevoir avec le sourire, les écouter. C'est très important. Le contact est très important.
- Même les clients un peu plus ronchons ? Je sais pas si vous en avez, Marie-Claude. Alors sans donner des noms, bien sûr.
- On arrive de temps en temps. Mais on le prend avec le sourire. Et puis on fait une petite plaisanterie. Et ça passe très bien.
- Et ça détend tout de suite. Vous vendez des huîtres.
- C'est les dernières semaines pour en profiter véritablement, non ? Ah non. Maintenant, avec les moyens de transport, avec les camions frigorifiques et tout, les produits sont toujours à la bonne température. Et voilà.
- Parce qu'on entend toujours, voilà, les mois pour consommer des huîtres. Le repère tout simple, c'est les mois où il n'y a pas...
- Où il n'y a pas d'air. Voilà.
- Ça, c'est vrai ou pas ? Il n'y a pas d'air dans le mois. Non. Ça a été vrai.
- Mais plus maintenant. Maintenant, les gens consomment des huîtres toute l'année. Parce que je vous dis, il y a des moyens de transport qui permettent de véhiculer cette marchandise, les camions frigorifiques et tout. Voilà.
- Bon, c'est bon à savoir. Marie-Claude, est-ce que je peux vous demander quelque chose ? Marie-Claude ? Oui, bien sûr.
- Quel âge avez-vous ? J'ai eu 80 ans le 22 décembre... Enfin, 2024.
- 80 ans. Et vous continuez à faire les marchés. Quelle longévité, j'ai envie de dire ? Oui, ça doit être...
- Le plein air, l'iode des huîtres... Non, mais c'est surtout le contact et puis la jovialité qu'il y a sur les marchés aussi, hein.
- Bien sûr.
- Il faut être disponible, avoir le sourire, être à l'écoute, comme je viens de le dire, des clients. Sinon, il faut changer de métier.
- Bien évidemment. Vous ne voyez pas prendre votre retraite ? Oh, ben, j'ai quand même diminué. Je travaille 3 matinées par semaine.
- Ouais.
- Pour l'instant, tout va bien. J'ai la santé qui me le permet. Et puis je crois que je m'ennuierai. Je suis toute seule chez moi. Je crois que je m'ennuierai. Il me faut du contact.
- C'est pas une question forcément d'argent, c'est-à-dire, Marie-Claude, c'est...
- Un petit peu. Un petit peu aussi.
- Un petit peu aussi, quand même.
- Alors, ça aide parce que j'aime beaucoup voyager. Alors donc, ça me permet de faire des beaux voyages.
- Vous voyagez où, si c'est pas discret, Marie-Claude ? Alors, j'ai des amis. J'ai une association de marcheurs. Ça fait 40 ans.
- 40 ans que j'en fais partie. Et on a fait des très gros voyages. Là, à la fin de l'année, on part au Vietnam pour toujours.
- Ah ben oui. Ça permet de se faire des petits plaisirs, quoi, aussi.
- Absolument. Absolument. C'est pas mieux. Voilà.
- Comment vous... Alors, vous entendez un petit peu, voilà, ces débats sur le départ... L'âge de départ légal à la retraite, quand on parle de 62, 64 ans, ça vous fait un peu rire ou pas ? Oui, tout à fait. Tout à fait. Parce que mes...
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