Retranscription des premières minutes :
- Notre lefto du jour qu'on rejoint du côté de Paris. On est dans le 18e arrondissement nord-est parisien. Paul Zindi, bonjour.
- Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Alors vous êtes à Paris et vous êtes fromager. La laiterie La Chapelle, fromager en plein cœur de Paris, c'est quand même pas commun. Vous êtes la première fromagerie qui fait ça à Paris, c'est ça ? Exactement. La spécificité pour nous, c'est qu'on est une laiterie, c'est-à-dire que les produits qu'on va vous proposer chez nous ne sont pas des produits qu'on achète et que l'on revend, mais bien des produits que l'on fabrique nous-mêmes avec un lait cru qu'on va collecter quasi au quotidien dans le Val d'Oise, à 35 km de la laiterie.
- Donc vous allez récupérer le lait dans le Val d'Oise, donc pas très loin de Paris, et vous faites tout ensuite, et vous affinez également. C'est ça ? Exactement.
- Exactement. Donc on part vraiment en termes d'intermédiaires avant nos clients, on va dire. On a le producteur de lait avec qui on a un contrat et chez qui on va collecter ce lait. On ramène le lait cru, donc avec une citerne, directement à la laiterie, comme le ferait n'importe quel artisan fromager ou n'importe quel producteur fermier. On le ramène sur place, on le transforme. Selon les fromages, effectivement, on va avoir un affinage qui va durer de 6 semaines à 1 an ou plus, selon nos types de fromages. Et ensuite, ça va être vendu directement chez nous.
- Et les caves, la cave parisienne, ça fonctionne bien ? Ça marche, pour affiner un fromage, Paul ? Et oui. Alors ça peut paraître surprenant, mais ça marche très bien. Et notre cave, la spécificité, c'est qu'elle est directement visible depuis la rue.
- Donc si vous passez devant chez nous, vous verrez donc des alignements de fromages, un petit peu comme vous pourrez en avoir en montagne.
- La différence, c'est que effectivement, nous, la montagne, il y en a un petit peu moins. Et on est donc à l'aise.
- Et on est donc au cœur de Paris, quoi. Bah oui, au cœur de Paris. Avec cette idée-là, vous êtes vous-même parisien ou pas, Paul ? Non, pas du tout. Comme beaucoup de Parisiens, il paraît que seulement 30% des Parisiens sont nés à Paris. Non, moi, j'ai grandi dans l'est de la France, du côté de Colmar. Et voilà, je suis arrivé à Paris pour un premier travail. Et puis donc je travaille déjà à l'époque pour des fromagers, des affineurs, des producteurs de lait.
- Et petit à petit, l'idée de faire mon propre fromage est venue. Et je me suis dit pourquoi pas, finalement, en faire à Paris ? On a la chance d'avoir encore des éleveurs pas très loin de Paris. Plus forcément beaucoup, mais voilà. L'idée, c'était de travailler vraiment en ultra-local, de pouvoir aller collecter un lait donc qui est produit vraiment pas très loin, parce que finalement, 35 km, on reste sur une distance qui est très très proche de Paris, de pouvoir transformer ce lait qui, actuellement, est pas... D'ailleurs, ne sert pas forcément à alimenter les Parisiens, mais pouvoir le ramener, relocaliser une production et pouvoir également donc communiquer et montrer comment on fabrique du fromage, puisque finalement, c'est un produit que les clients connaissent bien, que tout le monde a dans son frigo, mais que les gens ne savent pas forcément comment on fabrique. Donc voilà. L'idée, c'était d'avoir un atelier à 100% transparent, 100% vitré, où on puisse tout simplement s'arrêter pour acheter un bout de fromage, mais également voir comment il est produit, voir comment il est affiné.
- Du fromage. Alors quel type de fromage vous faites ? Et puis du fromage, mais pas seulement. Vous faites aussi des yaourts, notamment, avec ce lait. Ouais.
- Ouais, tout à fait. Alors effectivement, je parle de fromage, mais le lait qu'on ramène, on va le décliner en plein plein de produits. On en fait bien sûr du lait en bouteille.
- On en fait beaucoup de yaourts, des serres lactées comme du lait au lait, des crèmes caramel, etc. Et bien sûr, des fromages.
- Et sur les fromages,...
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