Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, on prend la direction de la Bretagne. Nous sommes dans le Finistère. On s'offre un petit plaisir.
- On va parler de fraises tout de suite avec un producteur du côté de Plougastel. Forcément, Anthony Galleron. Bonjour.
- Oui, bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio, Anthony. Comment allez-vous ce matin ? Oui. Très bien, très bien. Très bien. En forme avec cette saison qui est lancée. Ça y est, la récolte a démarré pour les fraises de Plougastel.
- Oui. Depuis trois semaines à peu près, quoi. Alors ça se passe comment, Anthony ? Là, il fait un peu chaud. Mais bon, il y a beaucoup de fraises en même temps. Donc bon, il faut pouvoir les vendre, quoi.
- C'est-à-dire ? Il faut pouvoir les vendre ? Il faut que tout se vende assez vite, quoi.
- Donc comme il y a beaucoup de fraises, donc il faut... Tout se fait assez vite, quoi. Au mieux de ramasser...
- Voilà.
- Des 50 grammes. On va ramasser 100 grammes cette semaine, à peu près, par plan de fraises.
- C'est-à-dire qu'on ramasse, qu'on récolte davantage que d'habitude, c'est ça ? Ouais, que d'habitude. Quand il fait chaud comme ça, ça fait trois semaines que ça dure. Donc il faut aller à fond, quoi.
- Il faut aller à fond. Parce que donc il y a la récolte. Et puis après, dans la foulée, directement, on s'occupe de la vente, quoi.
- Ouais, de la vente, quoi. Comment ça se passe ? Racontez-nous, justement, l'enchaînement. Une fois que vous avez récolté, qu'est-ce qui se passe, Anthony ? Donc là, on récolte.
- Donc moi, j'appelle les commerciaux pour voir pour la vente. Et donc le prix diminue en fonction de... Plus il y a de la quantité, plus ça diminue.
- Et après, ça va directement dans les magasins le lendemain, quoi. Ou dans les boulangeries.
- Oui, ça se comprend. Effectivement, plus on a de fraises, moins on va réussir à les vendre à un prix élevé. Ça veut dire que c'est un prix qui fluctue, qui peut fluctuer de beaucoup.
- Non, non. Ça va descendre d'un euro au kilo, à peu près, quoi. D'un euro au kilo.
- Et inverse, à peu près, quoi. Ouais, ouais. Comment ça s'annonce pour la suite ? Je sais pas. C'est vrai que sur la Bretagne, en ce moment, les températures sont assez douces.
- Vous savez si ça va se poursuivre ? J'imagine que vous regardez un petit peu ça, quoi.
- Je regarde la météo. On avance. Donc l'année prochaine, il fait un peu moins brouhaha. Donc ça devrait se réguler un peu plus.
- Oui, facilement, quoi. Bon, ben voilà. Ça sera un petit peu mieux pour vous, forcément. Bon, c'est vrai que la fraise de Plougastel, c'est une institution.
- Qu'est-ce qui fait que cette fraise est si particulière, Anthony ? Bah, historiquement, on fait des fraises depuis beaucoup de temps. Et on a un climat doux sur Plougastel. Donc oui, ça gèle. Il gèle jamais. Et l'inverse, les températures sont pas si chaudes que ça, quoi.
- Ouais.
- De quelle variété vous avez ? Nous, on a la Garigate, la Dream, la Manon des Fraises et la Favori.
- Laquelle vous préférez, vous, à titre personnel, Anthony ? Vous avez une préférence ou pas ? Ouais, la Dream, quoi.
- Et pour quelle raison, la Dream en particulier ? Qu'est-ce qui vous plaît dans cette variété ? Juteuse et sucrée à la fois, quoi.
- Ouais, tout ce qu'on demande, quoi.
- Ouais, ouais, c'est ça.
- Vous les dégustez comment, vous-même, ces fraises ? Ouais, plutôt...
- Est-ce que vous en consommez ? Le fait d'en produire fait que...
- Bah on aime ça, on en consomme beaucoup. Ou alors, au bout d'un moment, on laisse ça pour les autres ? Oh, si, si. Moi, j'aime bien les fraises, quand même.
- Ça tombe bien. Comment vous êtes tombé dedans, dans cette production-là, Anthony ? Tout petit, quoi. Tout petit, je faisais ça. Donc on est nés dedans. Donc on a continué là-dedans, quoi.
- Parce que vos parents en produisaient déjà ? Bah mes parents, mes grands-parents...
- Donc toute la ferme faisait ça, quoi.
- C'est une tradition.
- Depuis des générations, quoi.
- J'ai lu qu'il y avait une tentative,...
Transcription générée par IA