Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin nous sommes avec un jeune menuisier du côté de l'Aveyron, nous sommes à Alrance, village d'un peu plus de 300 habitants, Corentin Thorine, bonjour ! Oui bonjour, merci de me recevoir.
- C'est un plaisir de vous recevoir Corentin, pour parler de ce métier qu'il faut aussi mettre à l'honneur, c'est l'occasion ce matin dans les leftos de Sud Radio.
- Je disais jeune menuisier, vous avez quel âge Corentin ? Du coup je viens d'avoir 26 ans et je me suis installé depuis ce début d'année 2025.
- Depuis ce début d'année, c'est-à-dire que c'est tout récent, nouvel atelier, c'est un sacré défi de se lancer, c'est quoi les spécialités, vos spécialités en tant que menuisier ? Alors moi c'est plutôt tout ce qui est agencement intérieur, donc cuisine, escalier, dressing, parquet, c'est vraiment varié du coup.
- Très varié.
- Et on se lève tôt dans ces cas-là, quand on est menuisier, vous travaillez assez tôt vous-même ? Alors ouais, j'essaie de commencer à peu près vers 6h, et donc jusqu'à 7-8h des papiers, ensuite attaquer à l'atelier toute la journée.
- Il y a la paperasse au début, j'imagine que c'est pas le plus réjouissant.
- C'est ça, mais il faut y passer.
- Il faut y passer, mais comme ça on fait ça le matin, et après on peut se concentrer sur son métier et sa passion.
- C'est ça le plus réjouissant, Corentin, parce que ce métier de menuisier, c'est une véritable passion, c'est ça ? Oui, oui, ça a attaqué très jeune, je pense que j'avais 8-9 ans.
- Alors c'était rigolo parce que mes parents sont agriculteurs, et au début je m'amusais à reproduire les tracteurs, les machines en bois.
- Et donc c'est venu de là, et ensuite j'ai continué jusqu'à maintenant.
- Jusqu'à maintenant et jusqu'à ouvrir votre atelier.
- Très fort.
- J'imagine forcément avec beaucoup d'émotion, compte tenu de ce que vous avez vécu très jeune.
- C'est quoi la formation que vous avez suivie ensuite pour devenir menuisier ? Tout simplement, c'était au début un bac professionnel au lycée des métiers du bois de Aubin en menuiserie.
- Et ensuite j'ai enchaîné avec un BTS.
- Et pour devenir ensuite menuisier à mon compte.
- D'accord.
- Après quelques années d'expérience dans plusieurs entreprises.
- D'accord, donc voilà, avant d'ouvrir son atelier et de se mettre à son compte.
- Comment ça se passe pour le choix des bois que vous allez utiliser ? Comment vous fournissez, comment vous choisissez ce bois-là ? Alors je vais essentiellement en Syrie, avec du bois qui est plutôt local, de manière générale.
- Après un peu plus de temps.
- En fonction des demandes, j'adapte, mais j'essaie de faire au plus local.
- Oui, valoriser véritablement le bois au niveau local.
- Ça va être quel type de bois que vous allez utiliser ? Quel arbre en particulier ? En général, pour l'agencement intérieur, c'est plutôt du chêne, frêne, châtaignier aussi.
- Ce sont les trois plus gros que j'utilise.
- Oui, alors c'est quoi leur spécificité ? Il faut choisir des bois particulièrement...
- Résistants, je pense.
- Oui, notamment sur les cuisines, forcément, il y a la chaleur, il y a aussi la condensation.
- Ça, j'imagine que c'est à prendre en compte aussi.
- C'est à prendre en compte, mais ces trois bois résistent bien.
- Et vu que c'est pour l'intérieur, ils ne prennent pas les intempéries de l'extérieur.
- Donc les trois résistent très, très bien.
- Vous avez des commandes un peu surprenantes parfois.
- Alors vous venez de vous lancer, mais je ne sais pas, dans vos activités passées.
- Est-ce que de temps en temps, il y a des projets sur lesquels vous vous mettez, où vous vous dites, ah bah tiens, ça c'est plutôt original ? Alors oui, justement, c'était en début d'année, juste après mon lancement.
- On va l'appeler la cabane de Mimi et Gilles.
- Et en fait, c'est une cabane extérieure qui était plutôt atypique.
- Alors rien vraiment de compliqué, mais la forme était plutôt sympa.
- Et plutôt sympa à fabriquer.
- Ça ressemblait à quoi ? En termes de forme, du coup ? Pour l'auditrice, ce n'est pas une cabane, on va dire, carrée, en cube.
- Ça faisait plutôt un bas plus petit qui était plus évasé sur le dessus.
- Après,...
Transcription générée par IA
