Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous sommes à la frontière entre l'Hérault et le Gard, du côté de Marseillard, près de Montpellier, avec un éleveur bovin qui nous fait le plaisir d'être avec nous ce matin, Florent Rousseau. Bonjour.
- Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin, Florent ? Ça va bien ? Ça va, ça va. Ça va. En pleine forme pour débuter cette nouvelle journée. Florent, vous avez un élevage de bovins, peut-être de bovins, vaches allaitantes, c'est ça ? C'est ça, oui. Alors on a plusieurs trucs sur l'exploitation.
- On a trois domaines. On a dans les céréales anciennes, dans les fruitiers, et aussi la grosse partie, c'est les bovins.
- Et l'élevage allaitant pour la viande, en race au braque. En race au braque, un choix que vous avez fait en fonction de quoi ? Pourquoi avez-vous choisi cette race en particulier, la race au braque ? C'était pour moi la race la plus locale.
- On va dire que c'est la race d'Occitanie, celle qui se rapproche le plus de chez nous, parce qu'il n'y a pas vraiment de race locale.
- Dans les rots, si ce n'est au braque, ils se rapprochent le plus. Après, bien sûr, il y a du Camargue chez nous.
- Ils se rapprochent le plus de la Camargue, mais quand même celle qui est la race à viande la plus locale, c'est la race de l'Occitanie.
- C'est le braque. Elle est connue mondialement, bien sûr. Bah oui, effectivement, pour la qualité de sa viande, Florent.
- Alors vous l'avez dit, vous ne faites pas que de l'élevage. Vous faites d'autres types de production, notamment du céréale.
- L'idée, c'est d'avoir une autonomie complète de faire, en l'occurrence, de l'élevage.
- En partant de la nourriture, en produisant la nourriture de vos vaches, et puis jusqu'à, finalement, la vente.
- Ensuite, en vente directe, c'est ça ? Bien sûr. Il faut être autonome sur la ferme, parce que sinon, c'est pas rentable, bien sûr.
- C'est une question de rentabilité. Si on n'est pas autonome, quand on commence à acheter à l'extérieur, ça vaut vraiment pas le coup.
- Déjà que même en étant autonome, le métier d'agriculteur est assez difficile. Donc il faut calculer tout.
- C'est-à-dire que vous avez du mal aujourd'hui. Je sais pas depuis quand vous êtes lancé. Depuis une dizaine d'années, je crois, Florent.
- C'est difficile d'en vivre aujourd'hui ? Ça fait plus de 10 ans. Mais alors difficile à en vivre, on va pas non plus se plaindre, nous, parce qu'on est dans un marché de niche. On est dans l'agriculture biologique. La vente directe en totalité sur ce qu'on fait.
- Donc du coup, voilà. Comme je vous dis, un marché de niche où on arrive à tirer notre épingle du jeu.
- Vous arrivez à tirer votre épingle du jeu. C'est quelque chose qu'on observe de plus en plus, l'idée de pouvoir produire la nourriture de ces bêtes.
- C'est vraiment une tendance. Je sais pas comment vous, vous avez décidé.
- Vous avez décidé de vous orienter vers ça. Ça paraissait logique. Vous vous êtes inspiré, je sais pas, d'autres agriculteurs ? Bah nous, on s'est inspiré un peu surtout des fermes à l'ancienne, en fait. Voilà. Moi, j'aime bien dire que j'ai une ferme à l'ancienne, mais moderne.
- Donc avant, sur l'exploitation, tout le monde avait des vaches, des chevaux, des poules, un verger, un potager. Et nous, on est partis là.
- On s'est basé sur ça, sur des fermes à l'ancienne où vraiment on cultive tout sur la ferme. Donc du coup, chaque atelier vient compléter...
- un autre atelier. Et aussi, à la vente, on peut proposer une gamme. On a plus de 80 produits, nous, dans notre gamme, à proposer à nos clients.
- Vous avez quoi, notamment ? Donc si vous voulez, par exemple, dans la gamme viande, on fait de la viande fraîche surgelée, mais on la transforme aussi en terrine, à les pieds, les tripes, la langue, les joues. On fait tout en bocaux, en sauté même au curry, à la carbonade.
- Et après, par exemple, aussi dans la partie céréale, on va transformer... On fait du pois chiche, on va le transformer en guacamole.
- On fait un guacamole...
Transcription générée par IA