Retranscription des premières minutes :
- « Et ce matin, avec notre lève-tôt du jour, nous sommes à Paris, dans le 9e arrondissement de la capitale, avec la co-dirigeante d'une chocolaterie, la chocolaterie, Ara Sabrina Trios, bonjour ! » « Bonjour M. Gleiss, merci pour l'invitation. » « J'imagine que les journées sont assez chargées en ce moment, Sabrina, pour vous ? » « Oui, en effet, ça fait à peu près un mois qu'on prépare Pâques, mais bon, avec du joie, parce que quand il y a du travail, on est très content. » « Bah oui, effectivement, ça fait plaisir, ça fait plaisir de travailler, ça veut dire aussi que les produits, les chocolats, se vendent bien, que ça fonctionne.
- Alors vous avez un petit accent, Sabrina Trios, vous venez avec votre mari du Venezuela, c'est ça ? » « C'est bien ça, je suis franco-vénézuélienne, ça fait 14 ans que je suis en France, et ça fait 10 ans qu'avec mon mari Andrés, on a créé Ara Chocolat. » « Ara Chocolat, vous venez du Venezuela. Le Venezuela, là-bas, le cacao, c'est une religion, non ? Le meilleur cacao, il vient du Venezuela ou pas ? » « Bon, après, chacun a ses préférences. Pour nous, le meilleur cacao, c'est le cacao qu'on achète en direct. » « Le cacao, c'est un direct producteur, et ce sont des variétés anciennes. Et le cacao, il est originaire de l'Amazonie, en Amérique du Sud, donc il y a plein de variétés pour tous les goûts. » « Plein de variétés pour tous les goûts. Vous avez parlé de variétés anciennes, c'est quoi ces variétés anciennes, Sabrina ? » « C'est des cépages de cacao natifs des différentes régions d'Amérique latine. » « Et donc, c'est des cacaos qui sont séparés. » « C'est des cacaos qui sont séparés par variétés génétiques, qui ont des différences, un profil aromatique, et on a des cacaos qui sont fruités, floraux, ça dépend vraiment de chaque variété. » « Et nous, on les défend vraiment parce que, malheureusement, il y a beaucoup de croissements hyper productifs qui ont été plantés partout dans le monde, et qui font qu'on perd un peu ces cacaos anciens. » « Le côté, on va dire, originel du cacao. Vous avez parlé de cépages. » « De cépages, de cacao. C'est un terme que je ne connaissais pas forcément. Je ne savais pas qu'on parlait de cépages pour le cacao. Pour nous donner un peu un ordre d'idée, Sabrina, on a combien de cépages, on a combien de types de fèves de cacao différentes au Venezuela ? Il y en a beaucoup ? » « Alors oui, il y a un cépage, c'est très difficile de savoir combien il y a, parce qu'il y en a des centaines. Après, il y a des familles génétiques. » « On dit qu'il y en a dix familles génétiques. » « Et donc, pour vous donner un exemple, on a une famille qui s'appelle les cacaos criolos. Il n'y en a qu'un pour cent de la production mondiale, et c'est des fèves blanches. Donc, quand vous voyez ce chocolat, un cacao qui appartient à cette famille, le chocolat est tellement clair qu'on dirait chocolat au lait. » « C'est vraiment justement d'Amérique du Sud, du Venezuela, ce qu'ils nous disent les producteurs. On n'est pas certain, mais on croit. Et donc, le chocolat, quand vous le goûtez, il est clair comme un chocolat au lait, alors qu'il n'y a pas de lait. » « Parce que chaque cacao a son histoire, c'est ça aussi. Il y a un rapport au produit particulier, forcément, Sabrina, là-dessus. » « Oui, en effet, pour nous, c'est très important. Nous travaillons en direct avec les producteurs, donc sans intermédiaire. » « Oui, en effet, pour nous, c'est très important. Nous travaillons en direct avec les producteurs, donc sans intermédiaire. » « Et pour nous, c'est important de montrer leur travail, que ce soit au Venezuela, à Martinique ou à La Réunion. » « On aime bien montrer tout le travail qui a été fait pour protéger ces cacaos anciens, pour ne pas tomber dans tout ce que tout le...
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