Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, on se rend dans les Bouches-du-Rhône, dans la commune de Malmore, retrouver un fleuriste, veille du 1er mai oblige, Sofiane Malali, pardon, bonjour Sofiane.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous en direct ce matin sur Sud Radio.
- Oui, vous êtes fleuriste, mais mauvaise nouvelle, vous allez devoir fermer une de vos trois boutiques, c'est ça le 1er mai, bah oui puisqu'on est le 1er mai, c'est férié, et vos employés ne vont pas pouvoir travailler.
- Racontez-nous comment vous avez dû prendre cette décision, Sofiane.
- Qu'est-ce qu'on veut dire, c'est quelqu'un qui est plus grand que nous.
- Aujourd'hui, en première chose, voilà bonjour, bonjour tout le monde en dehors de vous.
- On a pris, comme l'a pris tout le monde devant nous, comme les boulangeries, qu'il faut faire des choses qu'il ne faut pas le faire, parce qu'il y a une journée de muguisse, et la journée avec le mois de mai, parce qu'après il y a la fête des mères, la fin du mois, le 25 mai, on a pris cette nouvelle, après qu'on a déjà passé nos commandes de muguis.
- D'accord.
- Voilà, c'est après qu'on a passé nos commandes de muguis, c'est un petit peu délicat, c'est un petit peu dur pour nous, parce que le fleuriste, c'est quelque chose qui est devenu pas très très important par rapport aux citoyens autour de nous, les citoyens français, européens, tout ça.
- Vous êtes évalué, c'est ça que vous nous dites, Sofiane ? Oui, en santé, on sent vraiment qu'on n'a plus nos places sur la société.
- Les fleuristes, les boulangers.
- Après, vous avez vu que vous n'étiez pas les seuls, mon cher Sofiane, parce qu'on a vu, c'est vrai qu'on a parlé beaucoup de ce cas de ces boulangers aussi, qui ne pourront pas ouvrir le 1er mai, puisqu'ils ne peuvent pas travailler, parce qu'en fait, sinon, c'est le cas de vos employés, mon cher Sofiane, il y a une amende, en fait, derrière.
- Ah oui, ça c'est sûr, il y a une amende.
- Mais qu'est-ce qu'on va faire avec cette amende ? On va le piller ? On se fait attraper.
- On va partir au risque, ce n'est pas le problème.
- On ne va pas faire travailler nos employés.
- Peut-être avec un coup de tension avec les employés, elle va y aller, nous dénoncer les employés, dire oui, elle m'a fait travailler, mais dans le fiche de paie, elle ne m'a pas fait piller, quelque chose comme ça.
- Et on part au procès.
- Mais c'est ça qui cherche la société maintenant.
- Elle cherche les procès, elle cherche les problèmes avec les employés.
- Parce que les employés, la société, elle rend les employés, elle rend les gens qui travaillent, finions, en général.
- Parce qu'il ne faut pas le faire travailler, les gens refaire.
- Qu'il veut travailler ces gens-là, ce n'est pas que je dis, je ne suis pas contre ces gens-là.
- Je suis contre les employés, contre les gens qui veulent travailler.
- Il y en a beaucoup de gens qui vont travailler.
- Comment vous allez vous organiser du coup pour demain, mon cher Sofiane ? Parce que vous avez commandé quand même mon Miguet.
- Ah oui, j'ai commandé mon Miguet, je ferme le magasin de Marseille.
- Parce que j'ai un magasin de Marseille, j'ai un magasin de ma mort, j'ai des stands qui ont tort de Marseille.
- On va faire travailler des gens que nous, on ne prend pas de risque.
- Qu'on va payer, qu'ils vont nous facturer la journée pour les stands qu'ils vont mettre d'eau.
- Ils vont nous facturer, on va nous facturer sans TVA ou avec TVA.
- Ça veut dire, les caisses de l'État, elles vont se remplir avec l'argent de TVA.
- Voilà, ça c'est sûr, parce qu'on va facturer.
- Les gens, ils vont nous facturer, on va payer la journée.
- Sur Malmort, je travaille que moi et ma femme.
- Et ce jour-là, on va faire ramener nos enfants.
- De 13 ans à 17 ans.
- De 13 ans à 23 ans.
- Parce que je suis un père de 4 enfants.
- On va faire ramener nos enfants pour qu'ils nous donnent un coup de main.
- Parce que déjà, la situation, elle est dure par...
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