Retranscription des premières minutes :
- Picotis solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable et Akena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente Sud Radio, la planète de main, Christophe Debian.
- Bonjour et bienvenue sur Sud Radio, la planète de main, l'émission qui donne la parole aux acteurs de l'écologie raisonnée et positive.
- Alors j'en profite pour remercier tous nos auditeurs qui chaque semaine sont de plus en plus nombreux, ce qui nous encourage à continuer de présenter l'écologie sous un angle positif et optimiste et en apportant des solutions concrètes portées par des entrepreneurs novateurs et passionnés.
- Alors aujourd'hui, justement à propos d'acteurs passionnés, nous avons dans la seconde partie de notre émission l'honneur de recevoir Adrien Serougne de Méus qui est chef Sustainability Officer, référent ESG chez Alderan, une société de gestion indépendante qui offre aujourd'hui de multiples solutions d'investissement tant pour les particuliers que pour les investisseurs professionnels ou institutionnels.
- Mais pour l'heure, j'ai le plaisir de recevoir Sofiane Bouali, CIO de la société Off Carbon qui propose un accompagnement subventionné en éco-conception à destination des entreprises textiles.
- Il est aussi d'ailleurs fondateur de Smarty Invest qui oeuvre dans l'accompagnement des entrepreneurs ambitieux dans leurs projets de croissance.
- Bonjour Sofiane.
- Bonjour Christophe, merci de m'accueillir.
- Avec grand plaisir.
- Alors parlons textiles et transformation de l'industrie.
- Pour l'upcycling et pour que nos auditeurs comprennent bien, pardon, pouvez-vous dans un premier temps nous dire ce qu'est l'upcycling ? Bien sûr. Alors on a un terme en français, il est assez peu utilisé, mais ça s'appelle surcyclage.
- Ce n'est pas hyper sexy, mais l'upcycling c'est très simple, c'est de dire qu'on va utiliser de l'existant pour créer quelque chose de neuf.
- Donc c'est la volonté toute simple de dire on va utiliser des vêtements, par exemple si on parle de textile, pour fabriquer des vêtements neufs à partir de ce qui existe déjà.
- Donc d'un point de vue écologique, c'est complètement vertueux parce que c'est de dire qu'on va faire un cycle éternel.
- De dire qu'on va prendre quelque chose qui existe, on va créer une première fois de la matière première.
- Si on parle de textile, c'est créer une première fois du tissu, fabriquer des vêtements et les inscrire dans un cycle où ils seront à chaque fois refabriqués, soit en vêtements, soit en d'autres matériaux.
- Donc d'un point de vue écologique, c'est complètement vertueux parce que l'impact, la création de la matière première, c'est ce qui est le plus impactant d'un point de vue bilan carbone.
- Alors existe-t-il une véritable solution durable pour transformer l'industrie textile ? C'est difficile à dire. C'est-à-dire que l'upcycling a ses vertus, mais pour l'instant, on n'a pas assez investi dans l'industrialisation des processus de fabrication.
- Le gros désavantage de l'upcycling, c'est que du coup, ce n'est pas de la matière standardisée.
- Donc forcément, quand on la remet dans un cycle industriel, il faut la trier.
- Ça demande beaucoup de travail à la main.
- Et aujourd'hui, en termes de technologie, on est encore très loin d'avoir les solutions pour pouvoir automatiser ces processus de création.
- Et plus largement, comment imaginer une économie positive pour nos déchets dans d'autres secteurs industriels ? Ça fonctionne de la même manière. C'est toujours autour de l'upcycling.
- L'économie des déchets, pour moi, c'est un petit peu le cœur de la transition écologique.
- C'est comment est-ce qu'on peut créer de la valeur à partir de quelque chose qui, aujourd'hui, est terrible.
- Si on regarde les pays du Sud global, l'économie des déchets, c'est quelque chose de dramatique.
- C'est de la pollution, évidemment, visuelle, mais c'est aussi des micro-particules.
- C'est quelque chose de catastrophique.
- Donc si on imagine des modèles, pour moi, il faut réfléchir à la base.
- On se dit, on a cette ressource, d'une certaine manière, que sont les déchets.
- Comment est-ce qu'on va pouvoir en créer de la valeur ? Et donc ça, ça demande beaucoup d'investissement, ça demande beaucoup de R&D, et ça demande d'avoir une volonté politique.
- Et économique, de s'intéresser à ces choses-là.
- Alors, merci, mais quel regard les consommateurs portent-ils aujourd'hui sur les efforts des marques et des industriels en matière de responsabilité ? Ça, c'est une question aussi très complexe.
- Alors nous,...
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