La Planète Demain du 6 octobre

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, La Planète Demain, Christophe Debian.
- Bienvenue dans La Planète Demain. Dans la deuxième partie de notre émission, nous recevrons Éric Dorit-Mathen, journaliste éco sur CNews, mais également auteur d'un livre sur les innovations qui vont changer nos vies, notre vie, pardon.
- Bonjour Éric. Bonjour.
- On se parle donc dans la deuxième partie de l'émission. Mais pour l'heure, le gaz vert, est-ce que ça vous parle ? On l'appelle aussi biogaz ou biométhane et on l'observe dans la nature sans le savoir.
- Mais là où cela devient intéressant, c'est que le gaz vert, on peut aussi le produire et l'exploiter.
- Pour en parler, j'ai le plaisir de recevoir Frédéric Martin, directeur général adjoint de GRDF.
- Gaz vert, je crois que je rajoute le gaz vert, c'est ça ? Bonjour Frédéric. Bonjour Christophe.
- Expliquez-nous ce qu'est le gaz vert et avec quel processus l'obtient-on ? Alors le gaz vert, c'est simplement la même chose que le gaz que l'on consomme aujourd'hui, sauf que le gaz qu'on consomme aujourd'hui, il est importé la plupart du temps.
- Et le gaz vert, c'est ce que l'on commence à produire de manière industrielle en France, à partir de la valorisation de nos déchets, principalement agricoles, à date.
- Et donc c'est simplement une dégradation biologique des déchets agricoles, que les agriculteurs laissaient autrefois sur les champs, qu'ils mettent maintenant dans des enceintes fermées.
- Les bactéries consomment ces déchets verts et elles produisent du biogaz.
- Ce biogaz est ensuite épuré avant d'être injecté dans les réseaux.
- Hors de vos maisons et qui permettent d'utiliser la molécule de la même façon que celle qu'on consomme.
- Le gros avantage, c'est que le contenu carbone de ces nouveaux gaz, de ce nouveau biométhane, est équivalent à ce que l'on trouve aujourd'hui au photovoltaïque.
- Et donc ça évite d'accentuer les effets de gaz à effet de serre que l'on a aujourd'hui, qui posent problème sur le plan climatique.
- Alors quand on vous écoute, évidemment, on comprend que la production de gaz vert est un cercle vertueux.
- Alors tout à fait.
- D'abord, c'est une demande qui a été initiée.
- Les agriculteurs, puisqu'à partir de la dégradation de ces déchets organiques, ils récupèrent ce que l'on appelle un digesta qui vient se substituer aux engrais synthétiques qu'ils utilisaient avant.
- Donc déjà, eux, c'est leur première motivation.
- Ensuite, la vente de ce gaz qu'ils injectent dans les réseaux leur permet de générer des revenus.
- Et pour le pays, l'intérêt, c'est que ça améliore la balance, j'allais dire, économique du pays, puisqu'on ne l'importe plus, on le produit sur place.
- Et ça crée des emplois non délocalisables dans les territoires, la plupart du temps ruraux ou semi-ruraux, au sein du pays.
- Ça veut donc dire que consommer du gaz vert, ce n'est pas seulement produire de l'énergie, mais c'est aussi avoir une démarche et un impact dans de nombreux domaines, n'est-ce pas ? Tout à fait.
- Et le succès que rencontre la filière aujourd'hui, puisqu'on a fêté le 700e méthaniseur mis en...

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