Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32. Vous le savez, c'est l'heure de retrouver Maxime Troulot. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour la revue de presse, c'est dans la presse ce matin. On parle notamment du rapatriement depuis la Syrie de dizaines de djihadistes français aujourd'hui emprisonnés dans les geôles syriennes. Détail à retrouver, à lire dans le Figaro.
- Oui, notamment dans le nord-est syrien, 131 Français, 65 hommes, 66 femmes.
- Il faut encore y ajouter les mineurs en bas âge vivant avec leur mère ou pré-adolescents et adolescents accueillis dans des structures spécifiques.
- Voilà ce qui reste donc de la vague de fous de Dieu, détaille le Figaro, qui dans les années 2010 ont pris la route du califat.
- Et il convient, en rajoute le journal, de ne pas oublier aussi les Français résidant aujourd'hui librement dans le nord-ouest syrien, entre 119 et 130 individus.
- Bref.
- Cette avalanche de chiffres qui démontre que Paris connaît bien ses exilés et qu'elle les surveille le plus étroitement possible.
- Le profil de certains préoccupe.
- Nous, il figure, leur nom, d'ailleurs, n'éveille aucun écho chez le grand public.
- Mais on y trouve des vétérans du djihad, des anciens de réseau toulousain, des frères Klein, de Mohamed Merah ou d'autres filières un peu partout en France.
- Sans parler de femmes s'étant aussi distinguées par leur fanatisme.
- En bref, tout un pan de l'histoire.
- Du djihadisme français et européen qui pourrait donc revenir en France.
- D'ailleurs, le 16 janvier dernier, Christophe Lemoyne, un porte-parole du Quai d'Orsay, rappelait la position de la France.
- Ils doivent être aujourd'hui jugés au plus proche de là où ils sont commis, où ils ont commis leur crime.
- Malheureusement, ce n'est pas aussi simple que ça.
- Oui, d'autant qu'on a notamment parmi ces figures françaises de l'État islamique, l'un des leaders qui avait revendiqué l'attentat de Nice, qui a demandé, via son avocat, à pouvoir revenir en France.
- Pour l'instant, ça ne lui a pas été accordé.
- Allez, on poursuit avec une polémique qui touche l'un des plus gros constructeurs français de voitures, Renault.
- Pourquoi ? Parce que la prochaine Twingo électrique va être produite en Chine, raconte le Parisien aujourd'hui en France.
- Oui, bien que la Twingo soit destinée dès 2026 au marché européen, dont la France donc, Renault entend tirer parti de l'expertise chinoise en matière de technologie, d'efficacité, des coûts, de la rapidité du développement pour créer donc un véhicule compétitif.
- Sur le marché, notamment français, à un prix inférieur à 20 000 euros tout de même.
- Aujourd'hui, impossible d'être le champion du véhicule électrique si on ne sait pas ce qui se passe en Chine.
- Et si on n'y prend pas part, nous dit notamment le directeur de la filiale électrique de Renault dans le Parisien, avec donc ce géant chinois qui permettra à la Twingo de disposer de batteries lithium-fer-phosphate, les plus rentables et durables aujourd'hui sur le marché.
- Mais cette délocalisation donc partielle crée des remous...
Transcription générée par IA