Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il lit les journaux jusqu'au bout, dans le studio même de Sud Radio. Bonjour, Maxime Troulot.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour la revue de presse que vous peaufinez jusqu'au dernier moment, Maxime, on commence sans surprise, j'ai envie de dire, par Emmanuel Macron, qui fait la une de nombreux, très nombreux journaux ce matin, avec une citation qui revient énormément.
- « La patrie a besoin de vous ».
- Oui, c'est la une, par exemple, de la dépêche du midi, avec le chef de l'État en une du journal qui a promis Emmanuel Macron, hier, dans une allocation aux Français, je cite, « des investissements supplémentaires pour la défense, compte tenu de l'évolution des menaces ».
- Là aussi, ce sont ces mots, une menace venue de la Russie, le même titre que le retrouvant en une de Sud-Ouest, « La patrie a besoin de vous », qui, eh bien, là aussi, met en avant ses propos d'Emmanuel Macron sur ses investissements supplémentaires, notamment, eh bien, ce...
- graphique sur le budget de nos armées d'ici 2030, qui pourrait doubler, selon le chef de l'État.
- « La patrie a besoin de vous », là aussi, avec ses fameux investissements supplémentaires, le tout d'un ton grave, nous dit Annie ce matin.
- « La patrie a besoin de vous », là aussi, ça fait la une de la Voix du Nord, le chef de l'État, qui a préparé, hier, les esprits à des décisions sans précédent.
- Macron est aussi en une de l'opinion. « La Russie est une menace pour la France », choisit de titrer le journal.
- La menace russe est là, titre l'opinion.
- Titre assez similaire, d'ailleurs, en une de l'Est républicain, ce matin, vous l'aurez compris.
- Le chef de l'État est en une de nombreux de vos journaux.
- « La menace russe n'a pas de frontières ».
- « La patrie a donc besoin de vous ».
- Est-ce que vous, vous êtes prêts, d'ailleurs, à participer à cet effort de guerre voulu par Emmanuel Macron ? Vous votez, vous réalisez sur le compte Twitter Sud Radio.
- Vous êtes déjà nombreux à le faire.
- Vous êtes très nombreux à voter.
- C'est bien.
- Pas très convaincu.
- Bravo à vous et merci.
- Oui, 96% de non pour le moment.
- 5h34.
- 96% non, 4% de oui sur notre compte Twitter.
- Et Sud Radio va plus loin.
- Est-ce qu'il faut réinstaurer, donc, un service militaire obligatoire ? Là, c'est très serré.
- Vous dites non d'une courte tête à 56%.
- Vous continuez de voter et de réagir sur le Twitter de Sud Radio.
- Allez, pour financer ces efforts de guerre voulus par l'Europe, on ne parle pas que d'Emmanuel Macron.
- La question se pose, en tout cas, de plus en plus, de saisir les avoirs russes.
- L'idée qui monte, nous dit le Parisien aujourd'hui.
- Oui, notamment avec cette prise de parole remarquée d'un certain Gabriel Attal.
- Nous sommes nombreux à ne plus partager la position du gouvernement, dit l'ancien Premier ministre, sur cette question de la saisie des avoirs russes.
- La donne a changé, a-t-il expliqué hier à l'Assemblée.
- Avant de faire payer les Français et les Européens, faisons payer les Russes pour la sécurité de l'Ukraine.
- Il faut dire que ces avoirs, c'est un paquet d'argent.
- Un pognon dingue, comme dirait l'autre.
- 209 milliards d'euros.
- C'est énorme.
- C'est très conséquent.
- Mais la France a-t-elle seulement le droit de saisir ses avoirs russes ? C'est une question de droit international.
- La voie de passage se trouverait, selon eux, selon les proches de Gabriel Attal, dans le fait de considérer la saisie de ses avoirs comme une avance sur la réparation qui sera réclamée à Moscou dans cette guerre.
- Reste qu'à ce stade, nous dit le Parisien aujourd'hui en France, le gouvernement montre d'une extrême prudence, notamment dans la voie de sa porte-parole.
- Nous n'avons officiellement pas le droit de toucher ces avoirs, gérés par la Banque Centrale Russe, dit-elle.
- Néanmoins, une étude est en train d'être réalisée pour savoir dans quelle mesure ces avoirs russes, donc, pourraient en partie financer l'ethno à l'Ukraine.
- Pour l'instant, la position de la France est de respecter, évidemment, le droit international.
- Il...
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