Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Le Petit Matin Sud Radio, il est 5h32. La revue de presse, ce matin, c'est avec vous, Louis de Kergorlay. Bonjour, Louis.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Allez, on commence cette revue de presse avec le Figaro qui nous parle d'une fin potentielle des ZFE. Ce sont les fameuses zones à faible émission.
- Le quotidien qui parle carrément d'un vent de révolte qui vient à la fois d'élus et de citoyens, donc une fronde assez éclectique qui mêle députés et citoyens concernés, mais aussi l'écrivain Alexandre Jardin ou encore le chanteur Daniel Guichard. Alors qu'est-ce qu'on reproche à ces ZFE ? Eh bien d'exclure, voire de créer une ségrégation entre vieux et nouveaux véhicules, sous-entendu les voitures de ceux qui ont les moyens d'avoir des voitures aux normes contre ceux qui ne les ont pas. Aujourd'hui, c'est presque une voiture sur trois qui n'est pas aux normes pour circuler dans les différentes zones à faible émission. Le Figaro qui n'hésite pas à comparer ce mouvement à celui des Gilets jaunes, carrément. Le quotidien raconte la bataille entre Montpellier et les villes de son agglomération, alors que la métropole a suspendu toutes les amendes pour non-conformité jusqu'en 2027.
- Modèle européen en termes d'écologie, le Figaro revient aussi brièvement sur l'exemple allemand qui commence elle-même à abandonner le principe de ZFE.
- Oui, et c'est le cas aussi, c'est le ministre des Transports, Philippe Tabarro, que j'avais vendredi matin sur Sud Radio, qui disait que lui, il était favorable à un report, si ce n'est plus du calendrier d'application de ces ZFE. Vous parliez de Montpellier, Louis, il y a quelques instants.
- Justement, la métropole va expérimenter la semaine de 4 jours dans ses collectivités. À partir du mois prochain, ça fait la une de midi libre.
- Exactement. À partir du 1er avril, les fonctionnaires de deux collectivités vont pouvoir tester ce dispositif très débattu dans le monde du travail, une expérimentation qui va se faire sur la base du volontariat. Chaque demande sera étudiée par les chefs de service, histoire que tout le monde ne prenne pas son vendredi, comme l'explique Michel Adsanian, adjoint à la mairie en charge du dossier. Donc concrètement, les journées de travail passent de 8 à 9 heures en échange d'un jour travaillé en moins. Le dispositif fait débat. Certains syndicats parlent de progrès, comme pour les parents, qui pourront passer plus de temps avec leurs enfants.
- D'autres y voient un leurre, notamment pour certains agents publics au métier très difficile. Même opposition au conseil municipal de Montpellier.
- À la ville, on espère que le modèle déjà expérimenté dans la ville de Lyon pourra porter fruit.
- Le dispositif est un succès avec une formule mixte. Les employés peuvent travailler soit 4 jours ou alors aussi entre 4 jours et demi et 5 selon les besoins.
- Une mesure qui bénéficie surtout au personnel féminin moins désavantagé, comme l'explique la vice-présidente de la métropole lyonnaise.
- En tout cas, c'est important peut-être d'avoir un peu plus de souplesse en la matière.
- Allez, on reste dans le monde du travail, Louis, avec cette statistique à retrouver dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Plus de 60 000 chefs d'entreprise ont perdu leur emploi au cours de l'année 2024. C'est du jamais vu depuis.
- Une année cauchemar pour les patrons, comme l'explique le quotidien. Phénomène très marqué chez les patrons du bâtiment et du transport.
- Alors pourquoi cette année en particulier ? Eh bien parce que beaucoup de chefs d'entreprise avaient compté sur un effet JO pour améliorer leur chiffre d'affaires.
- Mais le boost économique n'est jamais venu. Les Français sont restés assis sur leur épargne qui n'a jamais été aussi importante.
- Résultat, plus 18% de patrons au chômage par rapport à l'année dernière. Et ce sont notamment les TPE qui sont les plus touchés.
- Autre facteur, l'instabilité politique de ces derniers mois.
- Qui a empêché à la fois patrons et clients de lancer des grands projets nécessaires à la survie des entreprises.
- Le Parisien qui donne notamment la parole à cette chef d'entreprise qui explique avoir dû vendre son appartement pour pouvoir assumer ses factures, le paiement de ses employés, mais aussi...
Transcription générée par IA