Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Sud Radio, il est à 5h32. Bonjour, Maxime Troulot.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- La revue de presse, la grande revue de presse avec vous.
- Maxime, vous avez lu les journaux depuis de longues minutes déjà.
- Et on s'intéresse tout d'abord à cette actualité avec l'Algérie, qui a rejeté finalement la liste des individus jugés dangereux, que la France veut expulser.
- Paris vient de se faire claquer la pontonnée, c'est ce qu'écrit Figaro.
- Oui, c'est clair. L'Algérie qui a refusé donc cette liste d'une soixantaine de noms en tout à expulser.
- La France l'a soumise il y a quelques jours.
- Une démarche qui est rejetée sur la forme et sur le fond par Alger, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
- Bruno Retailleau a aussitôt d'ailleurs annoncé la mise en place d'une riposte graduée.
- En tout cas, le ministre sait qu'il n'est plus le seul à assumer ce bras de fer, nous dit le Figaro, notamment aidé par un certain François Béraud.
- En tout cas, cette réponse d'Alger.
- Intervient alors que Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, a menacé ce samedi de quitter le gouvernement si Paris cédait face à l'Algérie, qui refuse donc de reprendre sa ressortissance en situation irrégulière sur le territoire national.
- Oui, c'était dans les colonnes du Parisien aujourd'hui en France.
- Alors justement, est-ce qu'il doit démissionner, le ministre de l'Intérieur ? C'est la question qu'on vous pose sur le compte Twitter de Sud Radio.
- Ça donne quoi pour l'heure, Maxime ? Vous êtes assez partagé, mais vous nous dites majoritairement oui à 66% pour le moment, sur notre compte Twitter.
- Des nouvelles du Premier ministre François Béraud, qui, lui, sème le trouble, selon le Télégramme.
- Pour quelles raisons, Maxime ? Eh bien, vous savez, il y a un conclave qui se réunit depuis plusieurs jours désormais au sujet de la réforme des retraites.
- Faut-il revenir à l'âge de 62 ans ? Eh bien, finalement, c'est un non, nous dit François Béraud.
- Les syndicats demandent justement des éclaircissements au gouvernement, alors que le Premier ministre vient de dire non à un retour à l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
- Ça a surpris beaucoup de monde.
- En tout cas, Béraud enfume son conclave, nous dit carrément Libération ce matin.
- Une méthode qui interroge pour nos confrères de Libération.
- Pour François Béraud, ça se complique, nous dit de son côté l'opinion.
- Les portes ouvertes par Matignon commencent à se refermer.
- Le Premier ministre a lui-même d'ailleurs provoqué une querelle avec les partenaires sociaux, alors qu'il décrivait, c'est vrai, dans la seconde précédente, les vertus de la démocratie sociale s'abordagent, nous dit le journal.
- À l'international, discussion a très attendu aujourd'hui entre Vladimir Poutine et Donald Trump sur l'Ukraine avec cette question qui fait la une de la dépêche de midi.
- Une trêve est-elle possible ? Avec le portrait des deux présidents américains et russes, Trump et Poutine, qui doivent s'appeler aujourd'hui pour discuter d'une proposition de cesser le feu déjà validée par l'Ukraine et les Etats-Unis qui s'étaient entendus il y a quelques jours.
- Le maître du Kremlin acceptera-t-il cette trêve de 30 jours ? C'est la grande question qui se pose aujourd'hui.
- Aujourd'hui.
- En tout cas, il y a une vraie partie de poker aux égaux surdimensionnés qui se joue, nous dit le journal, dans ce face-à-face.
- Le temps est le premier des facteurs à prendre en considération, nous dit la dépêche.
- Donald Trump et son administration, qui n'en ont pas du temps, justement.
- Les Russes, eux, s'inscrivent dans le temps long.
- C'est l'inverse.
- Ils excellent dans ce jeu diplomatique, alors qu'en face, il y a une volonté d'aller très vite au risque de bâcler les dossiers.
- Autre question qu'on vous pose, d'ailleurs, à ce sujet sur le compte Twitter Sud Radio.
- L'Ukraine doit-elle ? Selon vous, accepter de perdre des territoires pour obtenir un cessez-le-feu ? Là aussi, vous réagissez, vous votez.
- Et là, c'est un grand oui pour vous.
- À 92% sur notre compte Twitter, seulement 8% de non.
- En tout cas, en France, concernant les dépenses militaires, Bercy calme le jeu en attendant l'addition, c'est-à-dire dans les échos.
- Oui,...
Transcription générée par IA