Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « 5h32 et que serait ce petit matin sans la revue de presse de Maxime Trouleau. Bonjour Maxime. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « Bon, on commence très sérieusement tout de même cette revue de presse avec un fléau qui s'affiche à la une du Parisien aujourd'hui en France, celui des couteaux amenés à l'école alors qu'un enfant de 10 ans vient d'être exclu après avoir brandi une arme blanche. » « Aux abords ou à l'intérieur des collèges, des lycées et même parfois des écoles primaires, nous dit le journal, alors qu'Elisabeth Borne, la ministre d'éducation, souhaite qu'à chaque fois l'élève en question soit convoqué devant un conseil disciplinaire.
- Ces élèves qui ont parfois 11, 12, 13 ou 14 ans, qui peinent le plus souvent, nous dit le journal, à expliquer les raisons de leurs gestes et l'exclusion du collège et généralement la sanction qui est prononcée avec ces chiffres que nous rappelle le journal en 2023-2024.
- 74 agressions avec une arme blanche ont été recensées dans les collèges de Paris et durant le premier semestre de cette année scolaire, 40 attaques déjà comptabilisées dans la capitale.
- C'est énorme. Alors que faut-il faire ? Eh bien le sénateur LR Laurent Laffont, lui, imagine une autre solution pour lutter contre les couteaux à l'école.
- Il veut donner la possibilité aux chefs d'établissement de procéder à des fouilles des effets personnels avec l'accord de l'élève ou celui de ses parents dans le cas des écoles.
- Alors il peut y avoir une fouille visuelle des sacs à l'entrée dans le cas de Vigipirate, mais ça n'est pas inscrit dans la loi, nous dit-il.
- Voilà, c'est ce que veut nous faire une position que ne partage pas Elisabeth Borne, qui nous dit qu'elle est en train de finaliser un dispositif qui va permettre cette fois-ci d'organiser des fouilles aléatoires aux abords des établissements, mais par notamment les forces de l'ordre.
- C'est en discussion en tout cas, affaire à suivre.
- Ce matin, dans la presse, on parle également de la lutte contre la surpopulation carcérale.
- Pourquoi ? Puisque Gérald Darmanin, le garde des Sceaux, cible désormais les étrangers incarcérés.
- C'est notamment à lire dans le quotidien Sud-Ouest.
- Le ministre de la Justice qui enjoint les procureurs et les directeurs de prison, je cite, au repérage des détenus étrangers éligibles à une expulsion du territoire français.
- Dans ce contexte de surpopulation carcérale, Gérald Darmanin qui appelle à actionner l'essentiel des leviers.
- Avec ces chiffres, Gérald Darmanin qui indique que les prisons françaises comptent plus de 19 000, des détenus étrangers prévenus et condamnés confondus.
- Ça fait 24,5% de la surpopulation carcérale, nous dit donc le garde des Sceaux.
- Alors, faut-il selon vous expulser les détenus étrangers des prisons comme le souhaite Gérald Darmanin ? C'est l'une des questions qu'on vous pose sur les réseaux sociaux sud-radio, notamment sur notre compte Twitter.
- Et vous êtes quasiment tous d'accord, puisque vous nous dites oui, un grand oui à 94% pour le moment sur nos réseaux sociaux.
- Allez, une question désormais.
- Mais alors que Paris et Algérie reprennent leur dialogue diplomatiquement, nous dit le Figaro, ça évolue.
- Oui, exactement, puisque le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, pourrait aller en Algérie.
- C'est envisagé, en tout cas, nous dit le Figaro.
- Alors que dimanche matin à Paris, hier, dans les coulisses de la diplomatie, on ne cachait pas une certaine satisfaction.
- Et oui, le ton était prudent.
- Tout est encore très fragile, mais un peu plus léger qu'il y a dix jours, alors que le président algérien, Thébaud, n'a qualifié la situation politique en France de brouhaha, de carpharnum, même s'il souhaite discuter avec Emmanuel Macron à son unique point de repère, dit-il.
- Alors que, eh bien, du côté de Boilem Sansal, on est plutôt optimiste, puisque une condamnation pourrait suivre une grâce de la part du président algérien.
- On verra ce que ça donne.
- En tout cas, à Paris, on s'accroche à l'idée que les lignes bougent en faveur de ceux qui prônent l'apaisement.
- À Marseille, l'inquiétude, l'inquiétude de cinquantaine.
- Cinquante-et-un mille Marseillais, tous en attente d'un logement social.
- Une situation compliquée, alors...
Transcription générée par IA