Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Bonjour Maxime Troulot. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. Avec le micro c'est quand même mieux. » « Oui, la revue de presse, c'est l'heure de la revue de presse à 5h32 avec vous et on parle tout d'abord de cette initiative de la part du département des Pyrénées-Atlantiques.
- De l'argent pour permettre l'installation de jeunes agriculteurs, cela concerne les moins de 40 ans.
- Et malgré la crise, cette aide est conservée. Dossier à retrouver dans Sud-Ouest. » « Oui, on commence cette revue de presse par une bonne nouvelle. Cette aide est co-financée par la région et l'Europe.
- Elle doit donc permettre à ces agriculteurs, à ces jeunes agriculteurs de mieux démarrer leur activité.
- Effectivement, on le voit sur le territoire, on le constate, c'est que les jeunes agriculteurs qui s'installent en 2025 aujourd'hui n'ont pas les mêmes aspirations que ceux des années 80.
- Ils aspirent à une vie plus saine, avec une vie perso et on le comprend.
- Alors du coup, cette aide est maintenue.
- Pour tenter d'aider à l'installation de jeunes agriculteurs, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques consacre un budget dédié à cette compétence non obligatoire de la collectivité.
- Ce qui fait que ça marche.
- Depuis 2017, ce sont ainsi 950 jeunes qui ont pu en bénéficier en représentant un budget tout de même de 5,8 millions d'euros pour le département.
- Effectivement, il y a un détail de cette aide. On retrouve ça dans Sud-Ouest.
- Le forfait est basé sur une part fixe de 3 000 euros, mais elle peut augmenter.
- Ça peut aller jusqu'à 10 000 euros pour un agriculteur de moins de 40 ans.
- On poursuit ce matin également dans la presse cette nouvelle étude qui inquiète sur la qualité des sols.
- Étude inédite à retrouver dans les pages des Echos.
- La qualité de nos sols en France.
- Premier baromètre avec des indicateurs étudiés sur la présence de la biodiversité dans le sol, de nutriments, de la capacité du sol à retenir l'eau.
- Ou encore à stocker le carbone.
- Résultat, Benjamin, seule la moitié des sols, 48% précisément, soit 17 millions d'hectares sur les 35 millions de terres cultivées et de forêts, sont en bon état.
- Et jugés résilients, 35% en état de dégradation modérée.
- Et plus préoccupant encore, 15% de nos sols en France sont en état de dégradation avancée, voire même carrément critique pour 2% d'entre eux.
- Ce qui signifie, nous dit les Echos, que...
- Pour ces deux dernières catégories, que les fonctions essentielles du sol ne sont plus assurées.
- Et je cite qu'il est urgent de changer la façon dont ils sont exploités.
- Là aussi, on parle de nos agriculteurs, notamment les labours profondes, l'utilisation de pesticides, de monocultures.
- Tout ça, ça peut effectivement avoir des risques sur nos sols.
- Mais quand même, il n'y a pas de fatalité, il n'y a pas de sol mort pour le moment en France.
- Et puis il y a des agriculteurs qui respectent leur sol.
- Absolument, évidemment.
- Le sol.
- Allez, on passe cette fois-ci à un record cette année.
- On parle des coûts engendrés par les catastrophes naturelles en France, c'est-à-dire dans 20 matins.
- Oui, France Assureur qui a présenté hier les chiffres préoccupants des indemnisations liées aux catastrophes naturelles en France.
- 5 milliards d'euros, ce n'est pas un record, nous dit le journal.
- Mais tout de même, ça témoigne d'une hausse considérable du coût des catastrophes naturelles depuis les années 80.
- Ce chiffre classe 2024, classe l'année 2024.
- Année la plus pluvieuse.
- Depuis 20 ans, 9e rang en matière de coûts pour la profession depuis 1982.
- D'ailleurs, dans le détail, les tempêtes, en tout cas les dégâts causés par les tempêtes, la neige, la grêle, ça a coûté plus de 2 millions d'euros aux assureurs.
- Et souvenez-vous de ce qui s'est passé à Mayotte, le cyclone Chido, rien que pour lui.
- Eh bien, c'est 500 millions d'euros de dégâts chiffrés donc par France Assureur.
- Et ça, ça veut dire que les assurances vont augmenter, peut-être, probablement.
- On verra en tout cas.
- Attention, si vous avez l'intention de vous doter de panneaux photovoltaïques, non seulement les aides à l'achat vont drastiquement...
Transcription générée par IA