Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Démile, le mystère reste entier, c'est le titre de Var Matin.
- Oui, aucun coupable n'a été désigné à l'issue des gardes à vue.
- Mais lors de sa conférence de presse hier matin à 10h30, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a clairement indiqué une intervention humaine dans la mort d'Démile.
- Voilà ce qu'écrit Var et Nice ce matin.
- Ça a été la grosse annonce au final.
- Exactement, mais toujours des réponses.
- Qui a les réponses justement au sujet d'Démile ? Se demande Midi Libre qui effectivement confirme que la piste familiale demeure, tout simplement.
- Voilà ce que nous dit Midi Libre.
- La Provence, la piste criminelle se précise pour la Provence.
- Alors qu'effectivement, là aussi, le Parisien revient sur cette incroyable affaire.
- Qui a tué Midi Libre ? Se demande tout simplement le journal En Une avec finalement ce cloué d'eau grandeur nature.
- Écrit le journal entre silence, huis clos et suspicion.
- Et donc ce grand-père qui est le suspect numéro un.
- Mais pour l'instant, il a fermement contesté toute implication lors de ces 48 heures, un petit peu moins d'ailleurs, de garde à vue.
- Aucun membre de sa famille n'a livré d'informations susceptibles de l'incriminer.
- Raison donc pour laquelle les juges d'instruction ont décidé de relâcher le quinquagénaire et les membres de sa famille.
- Sans aucune charge, l'enquête se poursuit.
- Ça veut dire 48 heures de garde à vue.
- Ça veut dire qu'ils ne pourront pas, le juge d'instruction ne pourra pas remettre en garde à vue de nouveau, notamment les grands-parents.
- Sauf si de nouveaux éléments apparaissent.
- Et là, on parle d'éléments importants, ça va être compliqué.
- On verra, on va suivre ça en tout cas.
- L'actualité dans la presse également.
- Nicolas Sarkozy, 7 ans de prison ferme requis contre l'ancien président à propos de l'affaire du financement libyen de sa campagne.
- C'est le titre de la dépêche du midi.
- Oui, l'affaire Sarkozy-Kadhafi, effectivement, 7 ans de prison avec un grand 7 en une de la dépêche du midi.
- 300 000 euros d'amende requis hier contre Nicolas Sarkozy, considéré par le parquet financier comme, je cite, le véritable décisionnaire.
- Véritable commanditaire d'un pacte de corruption qualifié d'inconcevable, inouï et indécent.
- Noué donc avec le dictateur libyen.
- 7 ans de prison requis, ça fait également parler du côté de nos confrères de libération avec un Nicolas Sarkozy qui hier a encaissé cette lourde charge sans réagir.
- Le regard fixe, il est parfaitement établi que Nicolas Sarkozy ait agi en dehors de ses fonctions de ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur pour conclure un pacte de corruption.
- Voilà ce que dit le...
- PNF, le parquet national financier Nicolas Sarkozy qui a ensuite quitté la salle d'audience au pas de charge sans un mot d'écrit libération.
- L'audience reprendra lundi prochain avec les plaidoiries de la Défense.
- Oui, allez, on poursuit un chiffre qui vient confirmer l'inquiétant phénomène du port et de l'usage des armes blanches en milieu scolaire.
- Les signalements sont en hausse, c'est ce que nous dit le Figaro, de 15%.
- Oui, qui rapporte les propos d'Elisabeth Borne.
- Entre février 2024 et février 2025, les signalements pour usage d'armes blanches dans les établissements ont connu une hausse de 15%.
- Une banalisation, dit-elle, de l'usage des armes qui débouchent sur des drames épouvantables.
- On rappelle la mort d'Elias à Paris, 14 ans, ou celui de Sécou, 17 ans, du côté de l'Essonne en début de semaine.
- Nous avons vraiment un rôle à jouer, dit-elle, au niveau de l'école pour sensibiliser avec donc ces annonces, ces deux nouveautés, notamment la fouille des cartables.
- Les forces de l'ordre pourront réaliser, à l'entrée des établissements, des contrôles aléatoires sur réquisition du procureur.
- D'ailleurs, la ministre qui était accompagnée du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, du côté du 15e arrondissement.
- Tu peux pousser un coup de gueule, d'ailleurs.
- Mais allez-y, mon cher Benjamin.
- Non, parce que c'est bien de faire des contrôles surprises pour voir s'il y a des couteaux dans les cartables, mais alors le faire dans le 15e arrondissement de Paris, je ne sais pas si c'est l'endroit où il y a le plus de risques.
- Mais bon, passons.
- On parle désormais avec vous...
Transcription générée par IA