Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Sud Radio, il est à 5h32. Bonjour, Maxime Trouleau.
- Bonjour, Benjamin Gleize. Bonjour à tous. On est prêts pour votre revue de presse. Vous voulez que je vous lance ? Allez-y. On commence cette revue de presse. Ah bah on commence cette revue de presse en prison.
- Oui. Ouais. Pas n'importe quelle prison, puisqu'on parle de celle de Vendin-Leviel, qui fait l'actualité.
- C'est la prison de haute sécurité qui se prépare. Les coulisses sont retrouvées dans la Voix du Nord.
- On parle de l'une de ces deux prisons haute sécurité qui a été choisie pour accueillir les plus gros narcotrafiquants.
- Exactement. Avec une journée porte ouverte hier matin. L'idée, donc, montrer ce que sera...
- Pour les journalistes, pas pour les narcotrafiquants. Oui, oui, oui. Bien sûr. Évidemment. En tout cas, évidemment.
- Puisque l'objectif, nous dit la Voix du Nord, c'est de montrer ce que sera cette prison de haute sécurité, donc, qui devrait accueillir les 100 détenus.
- Pour narcotrafiquants, à partir du 31 juillet, 4 millions d'euros seront investis dans l'aménagement.
- À l'entrée, un portail à ondes millimétriques, une sorte de scanner corporel va être installé, détaille la Voix du Nord.
- Dans les cellules individuelles, toutes les fenêtres seront équipées de caille-boutis, une grille empêchant les transmissions d'objets.
- Les portes seront adaptées avec une trappe pour menotter les détenus de l'extérieur et un arrêtoir destiné, je cite, à protéger l'agent en cas d'ouverture de porte.
- Très brusque de détenus, les parloirs, détaille ainsi le journal, seront équipés d'un nigiaphone empêchant tout contact physique.
- Des salles de vision-conférence supplémentaires sont également en cours d'installation pour limiter les extractions.
- Reportage à retrouver donc ce matin dans la Voix du Nord.
- L'international, maintenant, mais qui nous concerne avec cette guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine.
- L'Europe craint de subir un déferlement de produits chinois détournés du marché.
- Le marché américain, c'est-à-dire cette fois-ci dans le Figaro Eco.
- Oui, c'est ça. Tous les produits qui devaient aller aux États-Unis pourraient venir en tout cas tout en partie en Europe.
- La perspective inquiète au plus haut, d'ailleurs, au plus haut niveau, nous dit le Figaro Economy, d'autant qu'elle affiche déjà à l'Europe un déficit commercial proche de 250 milliards de dollars avec la Chine.
- Sur beaucoup de secteurs, on va être confrontés à des surcapacités sud-asiatiques qui vont être donc redirigées vers l'Europe.
- L'Europe avait identifié une menace venant de la Chine, le véhicule électrique, qu'elle a donc taxé à hauteur de 35%.
- Alors du coup, eh bien, d'ores et déjà, lundi, en début de semaine, Ursula von der Leyen s'en est entretenue avec le Premier ministre chinois.
- Elle lui a d'ailleurs proposé une solution négociée pour éviter de déséquilibrer le système mondial et demander de lutter contre cette éventuelle réorientation.
- L'Europe qui vient d'ailleurs de publier un plan d'action pour soutenir les aciéristes européens.
- Alors ça, c'est pour le côté macroéconomique.
- Mais c'est vrai que ça risque d'avoir des conséquences très lourdes pour notre tissu économique et pour nos entreprises en France.
- Allez, on parle maintenant de la LGV, la ligne grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax.
- Un nouveau recours d'association environnementale rejeté par la justice, c'est-à-dire cette fois-ci dans le Sud-Ouest.
- Oui, il y avait les anti-A69. Il y a aussi les anti-LGV qui avaient donc demandé la suspension en urgence de l'autorisation environnementale des aménagements ferroviaires au Sud-Ouest.
- Une autorisation qui devait donc permettre à cette LGV du Sud-Ouest dont les travaux devaient commencer.
- En tout cas, les opposants voulaient couper l'herbe sous le pied de la SNCF, écrit Sud-Ouest.
- Est-ce la fin du combat juridique ? Pas sûr, pas sûr du tout même, nous dit le journal.
- Le précédent de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres incite à la prudence.
- Le référé a été rejeté, mais la requête, au fond, est toujours valide, commentent les associations anti-LGV.
- Oui.
- On va juger que cette semaine, qu'il n'y avait pas d'urgence, finalement, à interrompre les travaux, mais elle pourrait toujours stopper le chantier dans quelques mois.
- La date de l'audience, d'ailleurs, n'a pas encore été fixée.
- Cette guérilla juridique, comme l'écrit Sud-Ouest, n'est pas terminée.
- Les engins de chantier seront sur le...
Transcription générée par IA