Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32, il est rentré de week-end, il est là. Bonjour, Maxime Troulot.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- En pleine forme, avec vos journaux, très nombreux, comme d'habitude, la revue de presse.
- On commence par un tour de France, de notre pouvoir d'achat. Ça fait la une du Parisien aujourd'hui en France.
- Où est-ce que la vie est la moins chère en France ? Bon, dites-nous tout, Maxime.
- Eh bien, le Parisien aujourd'hui en France, effectivement, a fait ce comparatif entre les prix du carburant, les produits de grande consommation, une place de cinéma, des loyers ou encore des assurances.
- Eh bien, mon cher Benjamin, ce sont les... Où est-ce qu'il faut habiter ? Les Bretons, en Bretagne, installés dans les Côtes d'Armor, plus précisément, et dans le Finistère.
- D'accord. Comme les Vendéens aussi.
- Je vais retourner dans les Côtes d'Armor. Ah ouais, pourquoi pas.
- Allez, habitez dans le Lot, si vous pouvez, puisque c'est là où on dépense le moins en France.
- Alors, effectivement...
- Ça, c'est bon.
- C'est le podium, ouais.
- Exactement. Alors, effectivement, par contre, pour les Parisiens et les Corses, là, ça se gâte sans surprise au niveau des loyers.
- C'est à Paris qu'on paye le plus, 32 euros en moyenne. C'est 9,10 euros dans la Creuse.
- Pour ce qu'est le panier de course, pas...
- 9,10 euros sur le logement, ça veut dire ? Exactement. C'est le loyer en montant moyen au mètre carré.
- D'accord.
- Voilà ce que nous dit le Parisien aujourd'hui en France pour le panier de course.
- Là aussi, c'est à Paris, en Corse, où on paye le plus cher contre le Finistère et le Tarn-et-Garonne.
- Les assurances auto, c'est en Corse, là, où on paye le plus cher, tout comme les assurances habitation.
- Le gazole, c'est à Paris et en Corse, où on paye le plus cher.
- Vous aurez compris, là, où il ne faut pas habiter pour payer.
- En tout cas, pour ce qui est du cinéma, si vous voulez regarder un bon petit film, vous n'irez pas dans le territoire de Belfort ou dans les Bouches-du-Rhône, mais plutôt dans l'Ariège ou dans le Gers pour payer le moins cher.
- Puisqu'on parle d'argent, attention, puisque...
- Eh bien, on va devoir faire des efforts supplémentaires, des efforts très considérables, selon le ministre de l'Économie, qui annonce cela, notamment dans les échos, ce matin.
- Oui, absolument, puisqu'il faut tenir notre déficit en 2026.
- Alors, il faudrait économiser entre 40 et 50 milliards d'euros.
- C'est pour tenir l'objectif du déficit du PIB de 4,6%.
- La nation va devoir consentir à un effort supplémentaire.
- Donc, ce qui est très considérable, a annoncé ce week-end, hier, Éric Lombard, ça va être essentiellement des économies où ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance.
- A-t-il expliqué ? Bon, normalement, pas d'augmentation d'impôts, en tout cas pour les classes moyennes.
- Pas d'augmentation d'impôts, il faudra qu'on m'explique.
- En tout cas, pour les classes moyennes et les entreprises.
- Un détail, non seulement le ministre de l'Économie, mais aussi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primain, qui a donc ajusté ce chiffre entre 40 et 50 milliards d'euros.
- On verra donc pour la suite.
- Vous nous avez parlé du ministre de l'Économie, la porte-parole du gouvernement.
- Et si on parlait de Gérald Darmanin ? Oui, on peut.
- Ministre de la Justice, qui a annoncé la création, eh bien, de prisons, les fabriquer, c'est le Figaro.
- Et c'est ça, puisque le ministre de la Justice était allé en Allemagne fin de semaine dernière pour visiter des infrastructures modulaires.
- L'objectif, c'est d'incarcérer les détenus en fin de peine ou condamnés pour de courte durée.
- Un projet loin de faire l'unanimité.
- D'ailleurs, chez les surveillants pénitentiaires, nous dit le Figaro, ils sont inquiets d'une dégradation rapide de ces prisons modulaires et de leurs conditions de travail.
- C'est d'ailleurs pourquoi Gérald Darmanin a emmené les principales organisations syndicales.
- Dans le nord de l'Allemagne, annonce de sa visite vendredi, l'objectif, convaincre les professionnels de la pénitentiaire que la France n'a plus le choix face à l'évolution de la surpopulation carcérale.
- Il faut construire beaucoup plus et beaucoup plus vite.
- On en vient...
Transcription générée par IA