Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. 5h32, il est à l'heure. Il était sur son portable.
- Oui. Je regardais les questions du jour. Je voyais si vous étiez en train de voter. Et vous votez nombreux. Vous êtes nombreux à voter.
- Avant d'en venir à nos questions du jour sur le compte Twitter de Sud Radio, la revue de presse. On commence forcément avec ce qu'il s'est passé hier à Nantes.
- Attaque au couteau dans un lycée privé catholique, le lycée Notre-Dame de Toutaide. Le bilan, un mort, trois blessés parmi les élèves.
- Et les qualificatifs ne manquent pas ce matin. La une des journaux, l'effroi, l'horreur, le choc notamment.
- L'horreur pour Presse Océan. Le journal local horreur au lycée avec ce lycéen de 16 ans qui a poignardé 4 de ses camarades au lycée Notre-Dame de Toutaide.
- Une lycéenne est décédée, rappelle le journal. Le suspect a été maîtrisé.
- Par deux personnels de l'établissement. Même photo que l'on retrouve en une du courrier de l'Ouest avec ses deux élèves qui s'enlacent de peur, de tristesse.
- L'horreur frappe un lycée nantais, nous dit le courrier de l'Ouest. Donc l'effroi pour Ouest France dans un lycée de Nantes.
- Le drame qui a suscité une vague de réactions politiques. Bruno Retailleau, Elisabeth Borne se sont rendus sur place hier.
- C'est le choc cette fois-ci avec un papa qui enlace sa fille.
- Ce choc au lycée du côté de Nantes. Là aussi c'est témoin surpris et choqué par cette attaque mortelle.
- Ça fait la une de 10 ce matin. L'attaque qui choque la France, dit même le journal.
- Alors que l'adolescent a été interné, rappelle la Dépêche du Midi qui fait là également cette information sur cet élève qui a été tué dans son lycée du côté de Nantes.
- Vous pouvez reprendre votre téléphone portable Maxime puisqu'on en vient à notre question du jour sur le compte Twitter Sud Radio.
- Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, qui a parlé de cet événement, il a dit ce n'est pas un fait divers mais un fait de société.
- D'accord, pas d'accord ? Vous réagissez sur le compte Twitter Sud Radio, vous êtes déjà nombreux à le faire.
- Oui, vous êtes nombreux à lui donner raison, surtout à Bruno Retailleau, puisque vous avez voté à 81% pour oui, 19% de non sur notre compte Twitter.
- Oui, c'est assez net. Bruno Retailleau qui fait par ailleurs la une de la Provence ce matin, puisque le ministre de l'Intérieur avant d'aller à Nantes était à Marseille pour parler sécurité.
- Bruno Retailleau réclame des résultats à titre La Provence.
- Oui, puisqu'au lendemain d'une vaste opération de restauration de sécurité du quotidien dans les Bouches-du-Rhône, ce sont ces mots.
- De comment ? De restauration ? De restauration de sécurité du quotidien dans les Bouches-du-Rhône.
- Le ministre de l'Intérieur était donc à Marseille hier pour préciser sa stratégie et demander des résultats.
- Alors effectivement avec une grande opération de communication notamment du côté de la gare Saint-Charles au milieu des voyageurs médusés devant un tel déploiement.
- Le policier, le ministre, s'est rendu ensuite à la préfecture de la région.
- Il a rencontré notamment le prophète de région, Georges-François Leclerc.
- Ayez de l'audace, lui a-t-il dit, ayez de l'imagination, mais je veux des résultats donc, avec de la confiance accordée au terrain, puisqu'on ne protège bien que ce qu'on connaît bien, a notamment dit Bruno Retailleau à Marseille hier.
- À Marseille où il y a eu ce coup de filet anti-stup avec un certain nombre d'interpellations, 21 au total.
- Lutte contre les trafics, Gérald Darmanin propose d'aller plus loin contre les consommateurs de drogue.
- Il propose de les priver de leurs téléphones portables, c'est à lire dans Le Parisien aujourd'hui en France.
- Exactement, une idée qui vient de Bayonne, puisque effectivement ça a été lancé en début de semaine lundi par le parquet de Bayonne.
- Donc le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé hier vouloir généraliser la confiscation des téléphones portables des consommateurs de drogue.
- L'objectif, nous dit Le Parisien aujourd'hui en France, c'est que...
- ... que policiers et gendarmes puissent saisir les smartphones des consommateurs sous supervision d'un magistrat.
- Tout ça est très réglementé bien...
Transcription générée par IA