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La revue de presse du 22 octobre 2024


La revue de presse de Maxime Trouleau, émission du 22 octobre 2024

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Petit Matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- Allez, Sud Radio à 5h32. Il est arrivé avec tous ses journaux. Il y en a beaucoup, les journaux. Bonjour, Maxime Troulot.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour, tout le monde.
- La revue de presse, on commence avec le mot du jour, le mot qu'on va beaucoup entendre tout au long de cette semaine, le budget.
- Le budget avec des pistes d'économie souhaitées, proposées par le gouvernement, des pistes et des menaces sur les aides à l'apprentissage.
- C'est la une du Figaro.
- Eh oui, le gouvernement qui vient d'annoncer qu'il allait réduire l'enveloppe de plusieurs milliards d'euros en 2025 sur cette question de l'apprentissage.
- Une politique de soutien qui a permis de faire décoller pourtant le nombre de jeunes de 320 000 en 2018 à 850 000 en 2023.
- Mais plus personne.
- On le voit comme une voie de garage aujourd'hui, réservée au parcours professionnalisant.
- Mais le nouveau gouvernement s'apprête ainsi à baisser la prime à l'embauche d'un alternant.
- Oui, ça coûte cher.
- Celle-ci est aujourd'hui fixée, Benjamin, à 6 000 euros.
- Ainsi donc que l'allègement des exonérations aux cotisations sociales.
- Oui, l'objectif pour le gouvernement, c'est de faire des économies.
- Et ça pourrait permettre à l'État de récupérer environ 2 milliards d'euros.
- Et ça sera en contrepartie au temps de perdu pour les employeurs.
- Le patronat ne fait pas mystère des effets délétères d'un tel durcissement de la fiscalité sur ce cursus entre école et entreprise.
- C'est évident que ces mesures vont se voir sur le niveau d'embauche, alerte Éric Chévé, vice-président de la CPM.
- Autre piste d'économie envisagée, Maxime.
- Ça concerne cette fois-ci les casinos en ligne.
- Le gouvernement veut les autoriser et les taxer.
- Au passage, c'est ce qu'on apprend dans les échos.
- Alors que le gouvernement, l'État a été longtemps réticent.
- On va ouvrir ce dossier explosif, nous dit les échos.
- Les pouvoirs publics semblent désormais disposés à franchir le pas.
- Très addictif, c'est Paris Sportif, c'est casinos en ligne.
- Ils comportent aussi d'évidents enjeux de santé publique, rappelle le journal.
- Le casino en ligne ne cesse pourtant de se développer en France en toute illégalité.
- Plus de 3 millions de personnes y auraient joué en France en 2023.
- De quoi fournir un argument de poids en plus aux partisans d'une ouverture du marché.
- Beaucoup d'opérateurs de jeux en ligne qui proposent déjà des paris sportifs ou du poker.
- Ils sont logiquement favorables puisqu'une telle mesure leur apporterait une réelle bouffée d'oxygène.
- On parle financier évidemment.
- La France d'ailleurs, détaille les échos, qui reste le seul pays européen avec Chypre à prohiber totalement ce type de jeu.
- Et il y a les casinotiers qui eux ont été interrogés sur cette ouverture du marché à la concurrence.
- Ils ne sont pas hyper ravis.
- Ils expliquent que ça pourrait être une très mauvaise nouvelle avec le risque de voir leurs clients déportés vers ce marché en ligne et ne plus aller en casino.
- Mais une telle mesure offrirait une manne supplémentaire...

Transcription générée par IA

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