Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 5h33, Le Petit Matin. Bon réveil à tous, Le Petit Matin, et la grande revue de presse avec vous, Maxime Trudeau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- On commence avec un désamour, celui des Français, pour la politique, en tout cas pour les partis politiques, des partis peu honnêtes, peu crédibles, et éloignés de leurs préoccupations. C'est ce qu'indique un sondage dévoilé ce matin par Le Figaro.
- Oui, absolument. Un sondage qui nous explique aussi qu'une écrasante majorité du pays, 82%, voit d'un mauvais oeil les partis politiques.
- C'est ce que révèle donc un sondage Odoxa Blackbone pour Le Figaro. Pire encore, Benjamin, les appareils partisans, les partis politiques, sont jugés ni honnêtes à 90%, ni crédibles à 85% pour les électeurs. La dissolution a amené encore plus de chaos, regrette un élu du Bloc central.
- Cette séquence a plongé le pays dans un climat de tension.
- La tension permanente dont nous avions déjà eu, eh bien du mal à sortir après les Gilets jaunes et après la réforme des retraites, observe de son côté Michel Tabarro, un député Les Républicains. Surtout, nous dit Le Figaro, les Français gardent en travers de la gorge la promotion surprise d'une figure issue des Républicains, Michel Barnier, à Matignon. 84% des Français pensent que leur vote n'a pas été respecté par Emmanuel Macron.
- Ça, c'est énorme aussi. C'est énorme. Il y a peut-être eu à ce moment-là une forme de rupture, de confiance dans la démocratie représentative qu'on cède un centriste.
- Oui, c'est énorme. Est-ce que c'est surprenant ? Pas forcément, j'ai envie de dire. En tout cas, autre désamour, on verra cela.
- On parle de dégradation, d'une possible dégradation dans le Figaro Économie, cette fois-ci.
- Oui. On attend ce soir, 22h, Moody's, qui actualisera sa notation de la dette souveraine française.
- Alors, au sein de l'exécutif, on ne s'attend pas forcément à une bonne nouvelle, compte tenu de ce décalage.
- Et des perspectives budgétaires assombries du pays, là, la probabilité d'une dégradation existe.
- Elle est même assez importante, cette probabilité. En tout cas, effectivement, le bilan n'est pas très glorieux.
- Pour la France, un déficit attendu à 6,1% du PIB en 2024, une dette de 112%.
- La France fait figure de cancre en Europe sur le volet des finances publiques.
- Cette semaine, le FMI, le Fonds monétaire international, a encore publié des prévisions dans le cadre desquelles l'institution s'inquiète de voir la dette hexagonale cuminer à...
- 124% du PIB en 2029. C'est pas glorieux.
- Et Moody's pourrait sanctionner la France.
- Et oui, ça aurait des conséquences directes, puisque ça pourrait jouer sur les taux d'intérêt, les taux auxquels la France emprunte sur les marchés financiers.
- C'est le deuxième budget de l'État.
- Les intérêts de la dette.
- Emmanuel Macron, lui, est plutôt agacé qu'on critique son bilan.
- Tenez-vous bien, Macron, pas touche à mon bilan, c'est le titre de l'opinion.
- Oui, alors qu'à l'Assemblée nationale, l'examen...
- du budget tourne à la remise...
Transcription générée par IA