Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 5h32 sur Sud Radio, la revue de presse. Alors c'est pas Clément Barguin, ce matin. C'est Maxime Troulot qui fait son retour.
- Bonjour, Maxime. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- À la une des journaux, ce matin, Marine Le Pen, notamment, qui brandit la menace d'une censure contre le gouvernement.
- Conséquence, la pression monte sur Michel Barnier, menacé avant Noël, dit Le Figaro.
- Oui, qui se pose la question. Le gouvernement passera-t-il l'hiver ? La question qui agite toute la classe politique française, nous dit le journal.
- Il va tomber entre le 15 et le 21 décembre, avait même prophétisé Jean-Luc Mélenchon dimanche dernier.
- En tout cas, si tel était le cas, la France pourrait alors entrer dans une nouvelle période de crise politique, voire même financière, comme l'imagine déjà l'ancien Premier ministre Édouard Philippe. Toute la gauche votera de manière bête et méchante toutes les censures.
- Ce sont les députés du RN qui ont notre sort.
- Leur main résume une ministre macroniste dans les colonnes du Figaro.
- Le député RN, lui Aurélien Lopez Ligori, argumente.
- « Nous nous posons effectivement sérieusement la question, car personne n'est satisfait de ce budget.
- C'est en train de péter de partout. Les agriculteurs, les pêcheurs, les entreprises, on ne peut pas laisser passer ça.
- Mais pour l'heure, il reste encore un peu de temps, nous dit le Figaro à l'exécutif, pour donner des gages au RN et ainsi éviter une censure qui paraît, mine de rien, de moins en moins hypothétique.
- » Sur le compte Twitter Sud Radio, avec cette question qu'on vous pose ce matin.
- Le RN doit-il censurer le gouvernement Barnier ? Ça réagit déjà beaucoup, Maxime.
- « Vous êtes largement à nous dire oui. À 89% sur notre compte Twitter, seulement 11% de non. » D'ailleurs, je vous parlerai tout à l'heure de cette députée LR, c'est dans le Figaro, qui appelle Emmanuel Macron à renommer Michel Barnier Premier ministre si le gouvernement tombe.
- Là aussi, ça vous fait réagir.
- Vous réagissez sur le compte Twitter.
- Twitter Sud Radio, on ouvre les débats.
- Les agriculteurs, Maxime, eux, ne comptent pas en rester là.
- Quatrième journée de mobilisation aujourd'hui.
- La question qui se pose désormais, jusqu'où peut aller le mouvement ? Question posée à la une de Ouest France.
- « La surenchère entre syndicats, les élections pour les chambres d'agriculture peuvent influencer la mobilisation, nous dit le journal Ouest France, avec cette image impressionnante de ces affiches, de ces panneaux de communes renversées qui sont affichés ça et là sur les préfectures, notamment du côté d'Angoulême.
- Les agriculteurs qui font également la une de l'Ardennais, ce matin, du côté de Charleville-Mézières, ces agriculteurs délogés par les CRS, sans opposition.
- Les agriculteurs de la coordination rurale, notamment, ont été évacués hier soir de la préfecture des Ardennes.
- Ils y étaient installés depuis près de 36 heures.
- Tout de même, avec cette image d'illustration en une de l'Ardennais, les agriculteurs aussi en une du...
Transcription générée par IA