Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- Il est 5h32 sur Sud Radio. Et il est là, fidèle au poste. Bonjour, mon cher Maxime Troulot.
- Bonjour, Benjamin Gleize. Bonjour à tous.
- Pour la revue de presse. Et on commence. Alors on est en plein contexte de vote du budget en France. C'est compliqué.
- Eh bien dans ce contexte-là, des turbulences graves sur les marchés financiers.
- C'est la France qui voit son taux d'emprunt atteindre le même que celui de la Grèce.
- Oui, absolument. Ça fait parler notamment dans les échos ce matin, aussi dans le Figaro.
- Les échos qui nous rappellent qu'en 2025, Benjamin, la France va emprunter 300 milliards d'euros.
- C'est un record. Et donc la crainte de voir le budget rejeté a fait vaciller la confiance des investisseurs, nous disent les échos.
- Cette nervosité s'explique par les inquiétudes sur la capacité de la France à mener à bien les économies nécessaires.
- Pour réduire son déficit budgétaire, justement, Paris ne peut s'offrir le luxe d'une nouvelle crise politique qui repousserait encore un des efforts, nous dit les échos, indispensables.
- Athènes qui se finance donc moins cher que Paris pour ses emprunts jusqu'à 9 ans.
- Et son taux, même sur 10 ans, est passé brièvement sous celui de la France dans la matinée.
- C'est assez impressionnant.
- Oui, c'est assez fou. Et ça donnerait presque raison, finalement, à la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon, qui prévenait dans Le Parisien aujourd'hui en France de dimanche.
- Dernier, qu'on risquait, par rapport à ce budget, un scénario à la grecque.
- Une question, désormais. Donc la France est-elle au bord du chaos ? C'est la question que se pose la dépêche du midi.
- Oui, une France sans budget, alors. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est si grave ? C'est possible, oui.
- Et quelles conséquences concrètes en découleraient ? C'est la question que se pose la dépêche du midi.
- Justement, dans les échos, on a un peu des éléments de réponse avec ce fameux mot, cet anglicisme, le « shutdown », nous dit les échos avec ces questions.
- La référence aux États-Unis.
- C'est ça.
- Exactement. Donc un « shutdown », c'est-à-dire...
- Quand on n'a pas de budget, on ne peut pas payer les fonctionnaires aux États-Unis.
- Exactement. Alors ces questions, les salaires des fonctionnaires vont-ils être payés ? Les frais de santé remboursés ? Les retraites versées ? Les échos nous disent que ce scénario, donc d'un « shutdown » à l'américaine, est presque impossible.
- Il y a trois scénarios détaillés par les échos, notamment, par exemple, le scénario un petit peu à la dernière recours, le scénario 3, où le gouvernement pourrait faire voter une loi spéciale pour autoriser le gouvernement à percevoir les impôts.
- Il aurait l'inconvénient.
- Il aurait l'inconvénient tout de même d'envoyer à la poubelle tous les plans de Michel Barnier.
- D'ailleurs, 7h20, notez bien, Éric Revelle reviendra sur cette actualité et toutes ses explications, parce que c'est vrai que ça pose beaucoup de questions.
- C'est compliqué,...
Transcription générée par IA