Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32 sur Sud Radio. C'est l'heure de la revue de presse. C'est l'heure également de Maxime Trouleau.
- Bonjour, Maxime. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- L'un ne va pas sans l'autre. On commence cette revue de presse avec de la politique.
- Bien sûr, c'est l'actualité en ce moment. Michel Barnier qui fait la une de nombreux journaux.
- Ça sent la fin, titre Le Courrier Picard.
- Oui. Michel Barnier qui a fait usage de l'article 49.3.
- Hier, il a engagé la responsabilité de son gouvernement.
- Et le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National ont donc annoncé qu'ils voteront une motion de censure.
- Ça sent la fin, nous dit Le Courrier Picard.
- La Voix du Nord se fait un peu plus prudent, se pose la question.
- Est-ce que c'est le début de la fin ? Se demande le journal La Voix du Nord.
- Donc après ces dépôts de motion de censure, Barnier déjà la fin.
- C'est un peu le même truc qu'on retrouve aussi en une du Populaire du Centre.
- Michel Barnier aussi avec cette question en une de Midi Libre.
- Barnier.
- Vers la sortie.
- Quels sont les scénarios possibles ? Se demande Midi Libre.
- Alors que pour nous, ce matin, c'est clair.
- Michel Barnier, le gouvernement, au bord du précipice.
- Alors que, eh bien, évidemment, Michel Barnier fait réagir de nombreux journaux ce matin.
- C'est aussi le cas de la dépêche du midi.
- Michel Barnier, là aussi, le compte à rebours.
- Alors que l'opinion, eh bien, n'est pas très optimiste pour la suite.
- Et désormais, Benjamin, la France qui plonge dans l'inconnu.
- Michel Barnier qui devrait donc tomber, en tout cas son gouvernement, trois mois après sa nomination.
- Je crois que ce serait, en l'occurrence, le gouvernement le plus court de l'histoire de la Ve République, si je ne me trompe pas.
- En tout cas, eh bien, ça fait réagir notamment le Figaro.
- L'histoire aurait-elle pu s'écrire autrement ? C'est la question que se pose le quotidien.
- Le Figaro qui raconte les coulisses des dernières heures de tractation entre Michel Barnier et la chef de file des députés RN Marine Le Pen.
- Absolument.
- Hier matin, le Premier ministre avait appelé d'ailleurs la députée du Pas-de-Calais pour lui dire qu'il s'engageait à supprimer de son budget le non-remboursement de certains médicaments.
- C'était des lignes rouges que s'était fixé le parti nationaliste.
- Pour le RN, c'était un geste important, oui, mais trop tardif, raconte le Figaro.
- Les lieutenants de Marine Le Pen, d'ailleurs, n'ont eu de cesse de fustiger l'attitude, je cite, « hautaine » ou même « aristocratique » du gouvernement.
- Pour Marine Le Pen et ses troupes, il fallait trancher, donc, accepter la main tendue de Michel Barnier et abandonner les autres lignes rouges.
- Ou au contraire, rester camper sur ses positions.
- Eh bien, quelques heures plus tard, à 13h45, la chef de file des députés RN tente un dernier coup de fil.
- Elle appelle alors Michel Barnier et...
Transcription générée par IA