Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- Bon, lui n'a pas encore sa statue au musée Crève. Mais tant mieux, parce que du coup, il est avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Bonjour, Maxime Trouleau. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour la revue de presse, Michel Barnier, forcément, qui fait la une des journaux ce matin. Il a tenté son va-tout hier soir dans le 20h de TF1 et de France 2.
- Mais la fin semble déjà actée pour la presse, Maxime, qui ne l'épargne pas. C'est le cas notamment de Midi Libre.
- Ah oui, qui fait déjà le bilan, l'autopsie d'un fiasco, titre même Midi Libre, avec le portrait de Michel Barnier en une du journal, depuis son arrivée à Matignon.
- Il y a 3 mois, quasiment jour pour jour. Il est arrivé le 5 septembre à Matignon. Il pourrait repartir pratiquement 3 mois jour pour jour après.
- Eh bien, le Premier ministre, pourtant réputé fin négociateur, a multiplié les erreurs, même s'il juge encore possible d'éviter la censure. En tout cas, c'est ce qu'il nous a dit hier soir à 20h.
- Et on l'écoutera d'ailleurs tout à l'heure, dans quelques minutes, nouvel extrait de cette interview accordée à TF1 et France 2 hier soir.
- Alors, est-ce qu'il a été catastrophique, Michel Barnier ? C'est un peu la question que se pose Varmatin, même si c'était compliqué.
- Même si ce n'est pas tellement sur la personne, d'ailleurs, que titre Varmatin, mais sur l'après-gouvernement.
- Donc, faut-il s'inquiéter ? Finalement, est-ce qu'on va être dans une situation catastrophique ? Voilà. Eh bien, il y en a un aussi qui prend pour son grade. C'est un certain Emmanuel Macron.
- Il n'est pas tellement Michel Barnier. Censure, c'est son échec que nous dit Libération.
- Eh bien oui, puisque après cette journée et cette probable, possible, eh bien, motion de censure qui sera adoptée, la pression, ensuite, elle sera sur les épaules d'Emmanuel Macron. D'ailleurs, c'est ce que dit le Figaro ce matin.
- Oui. D'ailleurs, nombre de ses proches, Emmanuel Macron, le pressent désormais d'aller vite pour trouver un futur premier ministre.
- Certains plaident même, ces dernières heures, pour qu'il écourte sa visite en Arabie saoudite, qui doit normalement s'achever pourtant, eh bien, en fin de journée aujourd'hui.
- D'ailleurs, Emmanuel Macron s'est exprimé sur cette situation politique française.
- « Je ne peux pas croire au vote d'une censure », a-t-il tempêté hier devant des journalistes.
- C'est surprenant, ça. Voilà. Ciblant d'ailleurs le cynisme insoutenable du RN, mais aussi une perte de repère complète du Parti socialiste. En tout cas, il va falloir aller vite.
- Aucune ligne claire ne se dégage pour le moment, mais il y a quand même un mot d'ordre.
- Ne pas étirer les délais pour une fois. En tout cas, dit le Figaro, il faut aller vite pour rassurer les Français, rassurer les marchés et protéger les institutions, pose un conseiller.
- Un ministre, d'ailleurs, ne prend pas la peine, lui, de cacher son pessimisme.
- Écoutez bien, je...
Transcription générée par IA