Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Le Petit Matin avec Clément Barguin, qui m'a rejoint pour la revue de presse. Bonjour, Clément.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- À la une de la presse, c'est une surprise ou pas. La locution, forcément, d'Emmanuel Macron, hier à 20h, qui fait beaucoup parler.
- Mais oui, c'est à la une de tous les journaux, bien évidemment. Ce matin, j'irai jusqu'au bout de mon mandat en une de la dépêche du midi.
- J'y suis, j'y reste, titre ni ce matin. Au lendemain d'une censure historique et de la chute du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron a donc pris la parole hier soir. Le président de la République, qui a exclu de démissionner avant la fin de son mandat dans 30 mois, il nommera dans les prochains jours un Premier ministre chargé de former un gouvernement d'intérêt général.
- Le chef de l'État, qui a reconnu que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en juin n'a pas été comprise, il assume sa responsabilité.
- Cette décision, beaucoup moins...
- Nous me l'ont reproché, je sais, beaucoup continuent de me le reprocher. C'est un fait et c'est ma responsabilité.
- Voilà ce qu'a affirmé le président de la République et dont la presse fait écho ce matin.
- Emmanuel Macron, qui accuse en même temps l'extrême droite et l'extrême gauche de s'être unis dans un front antirépublicain pour faire tomber le Premier ministre.
- Il fustige le sens du chaos de ceux qui ne pensent qu'à une seule chose, l'élection présidentielle.
- Et on vous pose cette question sur le compte Twitter de Sud Radio. Attendiez-vous davantage, donc, de l'allocation d'Emmanuel Macron ? Pour l'instant, vous nous dites assez largement non à 84%. Vous êtes très nombreux à voter. Je vous remercie pour cela.
- Et puis vous êtes nombreux à dire que, tout simplement, vous n'attendez plus rien du président de la République.
- On poursuit avec la presse étrangère, Clément, qui nous le dit. C'est la fin du macronisme.
- Oui, la dépêche du midi s'intéresse au traitement médiatique de nos voisins européens avec cette une de The Economist qui jure en français « Merde, peut-on lire sur l'indicateur d'une station de métro parisienne ? ».
- L'inconnue, elle n'a ni gouvernement ni budget. Elle est dans une impasse politique. Voilà ce que l'on peut dire, ce que l'on peut lire dans le très sérieux magazine « Économique ».
- C'est bien envers Emmanuel Macron que se dirigent les critiques de la presse étrangère pour le quotidien italien Corriere. Vous pardonnerez mon accent.
- Vous êtes meilleur en anglais qu'en italien, mais bon... Ça se travaille, ça se travaille pour ce journal italien.
- La crise politique marque la fin du macronisme, l'idée qui consistait à affaiblir...
- ...et à avancer au centre, à fonctionner à deux présidentielles. Mais elle s'est effondrée sous les coups des crises sociales et de l'impopularité du président.
- C'est ce qu'écrit un journaliste italien. Même son cloche pour la vanguardia qui juge que le crépuscule de Macron est le signe...
Transcription générée par IA