Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans la santé en mouvement, l'émission pour prendre soin de vous au quotidien.
- Alors aujourd'hui on va parler de notre cœur, un muscle incroyable qui comme tous les autres a besoin d'être entretenu, mais qui malheureusement peut aussi nous jouer des tours.
- Alors pourquoi les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde, malgré les progrès technologiques ? Comment nos comportements augmentent discrètement le risque de développer de telles maladies ? Et surtout, que faire pour protéger son cœur au quotidien ? C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- La santé en mouvement spéciale préserver son cœur, c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission, j'ai le plaisir de recevoir le professeur Emmanuel Messas.
- Emmanuel, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes cardiologue, médecin vasculaire à l'HESGP, donc à Paris.
- Alors tout d'abord, on aime bien commencer par un peu de sémantique dans cette émission.
- Il y a beaucoup de mots qui font peur quand on parle de maladie cardiovasculaire.
- Est-ce que vous pourriez nous préciser le champ d'intervention ? Oui, les gens connaissent un peu, c'est l'infarctus du myocarde, la fameuse infarctus, l'AVC, l'attaque cérébrale.
- Et ce qu'on connaît un peu moins, c'est ce qu'on appelle l'artérite des membres inférieurs, l'atteinte des artères périphériques, ça peut être la horte, ça peut être les artères du membre inférieur, des jambes, qui sont aussi importantes que l'infarctus et l'AVC.
- Alors est-ce que c'est un risque, le risque cardiovasculaire, que l'on peut identifier, anticiper, que l'on peut mesurer ? Oui, il y a beaucoup de scores de risques cardiovasculaires.
- Mais bon, les gens connaissent les facteurs de risque cardiovasculaire, l'hypertension, le diabète, le tabac, le surpoids, l'âge et le sexe sur lesquels on ne peut pas travailler.
- Mais ce sont les facteurs de risque importants et bien entendu aussi le diabète.
- Et ce qu'on connaît moins aussi, c'est l'insuffisance rénale.
- Quand le rein fonctionne mal, ça peut donner des maladies cardiovasculaires.
- D'accord. Alors là, il y a une distinction qui est importante de faire, c'est la prévention cardiovasculaire primaire et secondaire.
- Est-ce que vous pourriez nous éclairer justement sur ces deux axes ? Absolument. Pour nous, c'est deux mondes complémentaires.
- Ils sont complètement différents et il faut que les auditeurs comprennent cela.
- La prévention primaire, ce sont des patients qui vont bien et qui n'ont jamais fait d'événements cliniques cardiovasculaires.
- Ils n'ont jamais fait d'infarctus, jamais fait d'AVC, jamais fait d'artérite, de problèmes vasculaires.
- Mais on doit évaluer leurs risques parce que parfois, ils ont un très haut risque de faire un événement cardiovasculaire.
- Et donc, il faut l'évaluer, l'identifier et le traiter et faire de la prévention.
- Ça, c'est la première partie.
- La deuxième partie, c'est la prévention secondaire.
- Ce sont des patients qui ont déjà fait un événement.
- Infarctus, AVC, artérite.
- Et là, il faut traiter de façon drastique les...
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