Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans la santé en mouvement, l'émission pour prendre soin de vous au quotidien.
- Alors vous êtes peut-être stressé, anxieux, déprimé, vous avez des troubles du sommeil ou de la mémoire.
- Il est possible que cela provienne d'une dénutrition de votre cerveau et cela concerne plus de 80% de la population.
- Alors quel est l'impact de notre alimentation sur notre santé mentale ? Que faut-il manger pour ne plus déprimer ? Et comment ralentir le vieillissement de notre cerveau ? C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- La santé en mouvement spécial cerveau et alimentation, c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission, nous avons le plaisir de recevoir le docteur Guillaume Fon.
- Guillaume, bonjour.
- Alors vous êtes psychiatre, docteur en biologie cellulaire et moléculaire et vous êtes spécialiste en psychonutrition.
- Et surtout, on le dit bien haut et fort, auteur du livre.
- Bien nourrir son cerveau, paru aux éditions Odile Jacob.
- Alors avant de commencer, docteur, qu'appelle-t-on la psychonutrition ? La psychonutrition, c'est la science de l'influence de l'alimentation et de la nutrition des nutriments sur notre cerveau et sur notre santé mentale, c'est-à-dire stress, anxiété, dépression, déclin cognitif, troubles de l'attention, troubles du sommeil.
- Alors quand on a compris ça, est-ce que ça veut dire qu'il y a un impact immédiat de ce qui est dans notre assiette et de ce qui va se passer dans notre cerveau ? Exactement, et l'inverse serait surprenant d'ailleurs.
- Ce qu'on va amener dans notre intestin va nourrir les bactéries de notre intestin qui elles-mêmes sont connectées à notre cerveau et vont nous aider à extraire ces nutriments très précieux, indispensables pour notre cerveau pour fonctionner.
- Donc ça veut dire que là, mes prochains repas, si je fais attention et si d'aventure je suis déprimée ou je ne dors pas correctement, alors soit en lisant votre livre, soit en vous écoutant, en ayant des bons réflexes de psychonutrition, je peux aller mieux, je peux mieux dormir et avoir une vie plus équilibrée.
- Il y a des études qui ont montré qu'en seulement deux semaines de changement d'alimentation, c'est mesurable dans les bactéries de l'intestin et sur la santé mentale.
- Alors Guillaume, avant de commencer, j'aimerais quand même qu'on parle à grande échelle de ces quelques scandales sanitaires qui sont en train d'éclater.
- On parle de celui de l'eau que nous buvons ou alors des aliments transformés.
- Ça, ça va aller direct au cerveau ? Ça va nous faire du mal ? Oui, il y a beaucoup de choses dans l'alimentation qui sont extrêmement préoccupantes actuellement.
- Moi, la question de l'eau est vraiment une question qui est primordiale.
- On est à 70% constitué.
- Maintenant, c'est plus ce qu'il faut boire, l'eau du robinet, l'eau en bouteille.
- En fait, il y a des problèmes de tous les côtés, des contaminants.
- Ça va altérer la biodiversité de notre microbiote.
- Donc en fait, on sait que chez les personnes qui n'ont pas de maladie, il y en a 25% qui ont un affaiblissement de la biodiversité de leur microbiote, donc des bactéries de leur intestin.
- Ça les affaiblit sur le plan de l'immunité, mais également sur le plan du cerveau.
- On peut avoir confiance en quoi, Guillaume, quand on vous écoute ? Alors malheureusement, ça devient de plus en plus compliqué.
- On l'a vu avec les poissons en grave aussi, qui ont des contaminants, du méthylmercure, du cadmium, des microplastiques.
- Maintenant, il y a une étude en 2024 qui a montré qu'il y a des microplastiques dans les pénis humains, qui a fait le tour de la communauté scientifique.
- Donc c'est le localisme, je pense, qui est la solution.
- C'est de retourner vers le producteur près de chez soi.
- Les AMAP, par exemple, peuvent être une bonne alternative.
- Alors vous dites que 80% de la population est dénutrie.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Même chez nous, en France, ce n'est pas uniquement dans des pays qui ont un accès plus difficile que nous à l'alimentation ? Non, c'est 80% de la population mondiale.
- Et alors, contrairement...
Transcription générée par IA