Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérej. » Bonjour et bienvenue dans la santé en mouvement, l'émission pour prendre soin de vous au quotidien.
- Et aujourd'hui, on va parler d'un risque qui nous concerne tous, qui frappe sans prévenir et qui peut bouleverser une vie en quelques secondes.
- Il s'agit de l'accident vasculaire cérébral, appelé communément AVC, en ces journées mondiales de lutte contre l'AVC.
- Alors, quels sont les symptômes à identifier ? Quels sont les bons gestes à effectuer lorsque l'accident survient ? Et comment se répartons ? C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- « La santé en mouvement », c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- « Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérej. » Et pour commencer cette émission, nous avons le plaisir de recevoir le professeur David Calvé, neurologue à l'hôpital Saint-Anne.
- David, bonjour.
- Alors, l'accident vasculaire cérébral, que l'on nomme AVC, et que l'on nommera AVC durant cette émission, c'est une maladie grave qui entraîne un déficit neurologique lié à des lésions cérébrales d'origine, d'origine vasculaire.
- On va rappeler quelques chiffres, quand même, c'est la troisième cause de mortalité en France.
- Il touche 140 000 personnes chaque année, dont malheureusement un tiers va décéder.
- Ce qui veut dire que toutes les 4 minutes, en fait, nous allons avoir un cas d'AVC.
- David, expliquez-nous concrètement, un autre chiffre à rajouter, et concrètement, que se passe-t-il dans notre cerveau lorsqu'on a un incident de telle sorte qui survient ? Bonjour à tous.
- Alors, effectivement, l'AVC, maladie grave, maladie très fréquente, comme vous l'avez dit.
- En pratique, c'est assez simple.
- Il y a deux types d'AVC.
- Le plus fréquent, l'accident vasculaire cérébral ischémique ou infarctus cérébral.
- En fait, une artère du cerveau va se boucher, et donc il y a une zone du cerveau qui ne va pas fonctionner et qui va rapidement se détruire.
- Et finalement, le temps presse, parce que si on peut déboucher le vaisseau qui se bouge, on va pouvoir récupérer une partie du cerveau qui est en train de souffrir, qui n'est pas encore détruit.
- Sinon, malheureusement, la zone qui est en train de souffrir va finalement s'étendre, et on va avoir des séquelles possiblement irréversibles.
- Et puis, il y a également l'hémorragie cérébrale.
- Là, le mécanisme est différent.
- Puisque c'est plutôt la rupture d'un petit vaisseau, mais qui, malheureusement, fera un peu les mêmes dégâts avec une lésion du cerveau et donc des anomalies derrière.
- Et effectivement, un déficit neurologique qui variera en fonction de la zone du cerveau qui souffre.
- Parce qu'on parle de plusieurs millions de neurones qui sont détruits à chaque minute, en fait, où l'AVC n'est pas pris en charge, c'est ça ? Oui, c'est ça. Effectivement, dans l'ischémie cérébrale, on estime qu'une minute de perdue dans la prise en charge, c'est quasiment deux millions de neurones de perdus, ce qui donne une idée assez précise de l'urgence que ça représente.
- Alors, David, dites-nous, quels sont les...
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