Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, la vérité en face.
- On n'a jamais dit ces quatre vérités.
- Et d'un mois, vous allez m'entendre.
- Patrick Roger.
- Et nous sommes dans une période de vérité, notamment sur l'Ukraine, mais pas seulement, sur nos finances également, c'est ce que nous verrons tout à l'heure.
- Et puis, sur le plan politique, c'est assez intéressant ce qui se passe.
- C'est ce que nous verrons avec Frédéric Dhabi, qui est avec nous en studio ce matin, pour commenter ce sondage, cette photo.
- Alors, vous allez me dire, oui, un ras-le-bol des sondages.
- Non, c'est intéressant quand même, à deux ans, de voir les personnalités qui émergent, parce que ça bouge beaucoup.
- Et puis, on fera le bilan aussi du Salon de l'agriculture, dans un instant, avec l'un des patrons, Arnaud Lemoyne, l'un des boss du Salon de l'agriculture, qui a terminé sur un record par rapport à l'année dernière.
- Le retour, et puis un salon assez calme, bien sûr.
- Les affaires ont repris, me disaient certains agriculteurs ou certaines représentations, c'est ce que nous verrons.
- Et puis, vous commentez, évidemment.
- L'actualité, hein ? Où va la France ? Le pays fonce-t-il dans le mur ? Comme le disent certains, tout n'est pas foutu.
- Mais nous sommes sur une sortie de secours, et il y a urgence, sinon tout pourrait s'effondrer.
- Le nerf de la guerre, c'est l'argent.
- Et là, nous sommes très mal, avec une dette abyssale de plus de 3 milliards, 3 000 milliards, 300 000 euros.
- Et on paye des intérêts de dingue.
- Notre dette nous échappe et appartient aujourd'hui, en majorité, à plus de 55% à des prêteurs étrangers.
- Comment fait-on ? On n'a plus notre destin entre nos mains, sauf qu'il y a encore des solutions.
- Oui, oui.
- Encore faut-il du courage face à la dette, la désindustrialisation, les normes, l'assistanat, le monde du travail, et enfin, notre insécurité.
- Nous verrons ça tout à l'heure avec l'économiste Agnès Verdier-Molinier, qui propose 50 solutions au total.
- Je vous conseille de rester avec nous, parce qu'évidemment, ça fait parfois mal à entendre pour certaines choses, mais il y a encore de l'espoir.
- Alors, vous réagissez au 0826-300-300.
- Est-ce qu'il faut se réarmer ? On a des problèmes financiers, évidemment, vous l'avez vu, mais on nous dit qu'il faut un effort de guerre.
- C'est avec nous Laurent, je crois.
- Fabrice, Fabrice de Laurent, qui est avec nous.
- Bonjour, Fabrice.
- Bonjour, Patrick.
- Bonjour.
- Qu'en pensez-vous ? Moi, je pense que...
- J'ai envie de dire enfin, mais est-ce qu'il n'est pas trop tard ? Moi, je fais partie des gens qui ont été particulièrement meurtris quand un président se revendiquant du gaullisme nous a fait revenir dans l'OTAN, d'où le général nous a fait sortir.
- Justement parce que le général de Gaulle ne voulait pas dépendre exclusivement des États-Unis.
- On y est retourné.
- Maintenant, on en paye les conséquences.
- Il fallait s'y attendre.
- Donc, je...
- Je veux dire, maintenant, le problème, c'est qu'en plus de ça, l'Europe, il faudrait qu'elle soit unie, quoi, pour pouvoir travailler une armée commune.
- Quand je vois les Allemands et les Polonais qui achètent du matériel aux Américains, c'est pas gagné, quoi.
- C'est pas gagné.
- Non, non, mais ça, c'est vrai.
- Et puis, nous, on avait arrêté, grosso modo, aussi de fabriquer certaines choses, quoi.
- Bergerac.
- Vous n'êtes pas très loin, Laurent, de Bergerac.
- Bergerac, on avait tout arrêté, quoi.
- Complètement.
- Complètement, complètementètement.
- Mais...
- Mais je pense qu'il y a eu une chimère.
- On s'est dit, bon, on va se...
- On va se laisser, on va dire, défendre par les Américains.
- Sauf que, quelque part, sans vouloir, en sens étrange, je veux dire, à un moment donné, ils en ont peut-être marre de payer pour les autres.
- Moi, je veux dire, qui ne dirait pas pareil, quoi ? En tout cas, ça réveille un peu l'Europe.
- Merci, mon cher Fabrice.
- Ça réveille l'Europe, qui s'est réunie, donc, hier, qui le fera encore jeudi.
- Et puis, Emmanuel Macron, à la sortie, il faut toujours qu'il propose quelque chose, Emmanuel Macron.
- Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, mais il faut qu'il propose quelque chose.
- Là, il a fait une proposition, Maxime Trouleau, de cesser le feu.
-...
Transcription générée par IA