Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio. J'ai toujours tenu un langage de vérité. La vérité en face. La patrie a besoin de vous, de votre engagement. Patrick Roger.
- La patrie a besoin de vous, de votre engagement. C'est une phrase qui fait beaucoup réagir depuis hier soir du chef de l'État.
- On va voir d'ailleurs comment les politiques l'appréhendent dans un instant. Et puis vous, 0826 300 300, vous avez la parole. J'aimerais vous entendre, bien sûr.
- Et puis tout à l'heure, à partir de 9h15, 9h30, restez bien à l'écoute parce que c'est un livre avec une enquête assez édifiante, ce que je disais.
- Aujourd'hui en France, des grandes villes aux provinces et un peu partout sur le pays, il y aurait plus de 20 000 jeunes filles, des mineurs, qui se livrent à la prostitution.
- Comment c'est organisé tout ça ? Comment ça a lieu ? Il y a ce livre qui est très intéressant, donc enquête sur la prostitution des mineurs, Nadege, Hubert et Claude Ardide.
- À cœur perdu, je vais les recevoir tout à l'heure. Vous l'entendrez, vous pourrez là aussi réagir.
- Alors, vous avez entendu Clémentine Autain. On va en reparler dans un instant avec Maxime Trouleau sur l'ensemble des réactions politiques.
- Mais j'aimerais vous entendre, vous aussi, à cette allocution du chef de l'État hier soir, à un quart d'heure. Ça a été quand même assez bref, à 20h.
- C'est Sabine de Gignac qui est avec nous. Bonjour Sabine.
- Bonjour M. Patrick.
- Bonjour M. Roger. Ravie de vous entendre.
- Oui, oui, oui. Moi aussi, même si j'ai un petit rhume. Je suis désolé, mais bon, ça arrive cette saison.
- Ça vous fait une jolie voix, c'est pas mal.
- Sabine, dites-moi, est-ce que, parce que l'objectif d'Emmanuel Macron, paraît-il, ce qu'on disait à l'Élysée avant, c'était de rassurer. Est-ce que vous avez été rassurée ? Non, j'ai même passé une mauvaise nuit parce que moi, tout ce... Je ne sais pas, mais c'est un peu un nœud dans la tête.
- C'est-à-dire que si je vous dis, il ne faut pas aider l'Ukraine, je passe pour une méchante.
- Si je vous dis, il faut aller aider l'Ukraine, je suis d'accord. Mais alors déjà, sans hausse d'impôts, laissez-moi rire.
- Les promesses rendent les enfants joyeux. Je pense qu'il n'y a que lui qui comprend ça. D'une façon ou d'une autre, les Français vont payer et les Européens, pareil.
- Vous savez, sur mon propre territoire, je ne me sens pas en sécurité. Donc déjà, il faut sécuriser déjà son propre territoire avant d'aller voir chez les autres ce qui s'y passe.
- Même si on peut les soutenir, de quelque manière que ce soit, en les recevant chez nous, en les hébergeant.
- Comme les êtres humains et pas comme le traitent les Russes.
- Donc, moi, j'ai deux policiers dans ma famille qui ont 25 ans. Avant-hier, ils se sont demandé s'ils allaient rester dans la profession.
- Je suis fonctionnaire, mon poste est supprimé dans quelques mois. Je vois des choses qui se passent. Je vois bien qu'il n'y a pas de hausse d'impôts.
- Mais on va le payer, ça, c'est clair.
- À un moment donné, s'il y a un effort de guerre, ce que disait Nicolas Dufour, le patron de la BPI, on a diffusé un petit texte ce matin, il dit qu'il faudra faire des choix.
- On ne peut pas avoir un État-providence aussi fort que celui qu'on a en France. Et puis, d'un autre côté, si on veut se réarmer, parce que se préparer à la paix, c'est se préparer aussi à la guerre.
- Il faut se préparer à la guerre pour ça. Alors, Clémentine Autain n'était pas d'accord tout à l'heure sur ce point.
- Se mettre la tête dans le sas en disant « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil », je suis d'accord, c'est pas une solution.
- Mais en même temps, M. Trump, qui est un épouvantail à tout le monde, il est là que pour 4 ans.
- Le reste restera après son départ. M. Macron, dans 2 ans et demi, il est parti. Ça restera aussi après son départ.
- Les décisions qui sont prises par des gens d'aujourd'hui sont pour...
Transcription générée par IA