Retranscription des premières minutes :
- Trois priorités. Sud Radio. La première, rétablir l'ordre. La vérité en face. La deuxième, rétablir l'ordre. Patrick Roger. La troisième, rétablir l'ordre.
- C'est un peu ce qu'il a dit ce matin Bruno Retailleau, invité exceptionnel de Jean-Jacques Bordin.
- Une interview d'une demi-heure que vous pouvez retrouver sur notre site internet, je le disais, des extraits sur les réseaux sociaux et bien sûr sur notre chaîne YouTube où vous êtes plus d'un million d'abonnés. On va y revenir, on va la décrypter et vous allez réagir.
- Qu'est-ce que vous en avez pensé de cette interview et surtout des propos de Bruno Retailleau ? Il veut une ligne sécuritaire. Mon obsession, c'est ça, c'est la sécurité. Le gouvernement est solidaire et sur la même ligne aujourd'hui par rapport à l'Algérie.
- C'est ce qu'il a dit. Est-ce qu'il a raison sur cette fermeté ? Il répond aussi sur l'immigration. On va revoir ça.
- Mais est-ce qu'il peut être candidat à la présidentielle et être ministre ? Est-ce que Laurent Wauquiez dit non, on ne peut pas faire les deux ? Il dit bah moi...
- Mon obsession, c'est toujours aussi cette répondre aux besoins en fait des Français et l'une des réponses, c'est la droite a repris des couleurs. Pour la suite, on verra.
- Il y a beaucoup de choses aussi sur l'immigration, sur la stratégie des frères musulmans, sur l'interdiction des signes religieux dans le sport. Il est assez ferme.
- Est-ce que vous pensez qu'il a raison, qu'il doit y avoir de la neutralité dans le sport comme à l'école, a-t-il dit ? Nous allons y revenir avec Jean-François Aquili, Maxime Liedot et vous, 0826 300.
- 300 et d'autres choses qui n'ont peut-être pas été dites et que vous regrettez qu'il n'ait pas pu en fait s'exprimer sur certains autres sujets.
- Eh bien, vous avez la parole, Radio Libre, vous le savez, évidemment sur Sud Radio.
- Jean-François Aquili, Maxime Liedot. Un point quand même sur cette interview et la tonalité en tant que telle du ministre de l'Intérieur.
- Écoutez, moi je dirais, ce qui ressort de cette demi-heure d'interview, c'est une forme de...
- Une clarté de la part de Bruno Retailleau et de fermeté. Effectivement, le discours est extrêmement sécuritaire.
- Et il répond quelque part, et les enquêtes d'opinion le démontrent régulièrement, une forme d'attente des Français.
- Il est assez clair sur tous les sujets, avec une forme de clairvoyance aussi.
- Quand il parle de M. Tebboune, le président algérien, il dit « il n'a qu'une obsession, c'est ma démission ».
- Il se place même en première ligne sur ce dossier qui est éminemment...
- qui relève de la compétence, notamment de l'Elysée, du président de la République.
- Lui, il se met en première ligne. Il est très clair aussi sur des questions qui sont, vous savez, toujours un peu ambiguës sur le port du voile dans le sport.
- Et lui, il dit, clairement, qu'il veut interdire les ports des signes religieux dans les compétitions sportives.
- C'est clair, c'est carré, c'est carré sur tous les sujets.
- C'est carré sur tous les sujets, selon vous, Jean-François Aquili.
- Mais sur la politique pure, là, il est obligé de botter en touche.
- Sur quoi ? Sur la présidence ? Sur la présidentielle, personne n'y croit.
- Enfin, tout le monde se dit que si d'aventure...
- Il avance à tâtons aussi, il sait très bien que la donne est compliquée, parce qu'il a plusieurs adversaires, je disais, il y a Laurent Wauquiez, qui est son ami et ennemi intime.
- Alors, son ami intime, c'est ça.
- Son ami très cher, oui, mais il ne peut pas dire, oui, je suis candidat à l'action présidentielle, parce qu'on va dire, bon, finalement, ce que vous faites à la place Beauvau, c'est juste pour servir vos propres intérêts.
- Donc, ça, c'est un vieux classique de la politique, c'est, je sers d'abord les Français, puis après, on verra, on discute.
- Avec le sourire, tout le monde a bien compris que s'il y a une possibilité d'eux, il ira, voilà.
- Oui, oui. Maxime Liedot ? Deux choses, d'abord, évidemment, un ton de fermeté, auquel on est désormais habitué de la part du ministre...
Transcription générée par IA