Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. À l'avenir, je dirai toujours la vérité. C'est promis. La vérité en face. Je veux dire aux Françaises et aux Français la vérité. Patrick Roger.
- La vérité en face. Nous en parlons aujourd'hui avec une question que je vous pose tout à l'heure. Et si le prochain président était un roi ? Question en forme de provocation, bien sûr, parce qu'il y a aujourd'hui une forme de remise en cause de la démocratie.
- Tout ce qui a été acquis pendant des années, évidemment, par des combats. Et une question derrière. Quel pays ? Quel régime ? Quelle république ? Bien sûr. Eh bien, il y a ce livre qui sort cette semaine aux éditions Mareuil Éditions, avec Paul Melun et Philippe Viguier, des places que je vais recevoir.
- Dans ce match, une forme de match entre république et monarchie constitutionnelle. À quoi ça servirait d'ailleurs ? Est-ce que ça permettrait d'aller un petit peu...
- Un petit peu mieux au pays ? Je ne suis pas certain, évidemment. Mais cela dit, tel que ce sujet est posé, eh bien, c'est intéressant parce que ça nous amène à quelques réflexions.
- D'autant que cette première réflexion avait été amenée par un certain Emmanuel Macron lui-même, qui avait dit « La terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif. Le roi n'est plus là.
- On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures. Le reste du temps, la démocratie française... » Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. Il y a une interrogation permanente sur la figure présidentielle.
- C'est Emmanuel Macron qui avait dit ça. C'est un extrait d'une interview qui était en 2015. Eh bien, nous y reviendrons tout à l'heure.
- Et puis tous les sujets d'actualité, vous pouvez réagir. L'antisémitisme, le racisme anti-blanc, la surpopulation carcérale, le procès de Pardieu.
- C'est ce que nous allons évoquer, bien sûr, d'ici 9h30. Et puis d'autres sujets. Radio Libre, vous avez la parole.
- En 300.
- Samy Demitri-Mauri est avec nous, justement, sur Sud Radio ce matin. Bonjour, Samy.
- Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tout le monde, à tous les gens de la radio.
- Oui. Bon, c'est Patrick, là. Jean-Jacques, il était entre 7h...
- Ah, pardon, excusez-moi.
- Non, non, non, bien sûr. Je sais parce que... Attends, pas bien. Il n'y a pas évidemment de soucis puisque c'est dans la continuité.
- Absolument, c'est dans la continuité de ce qui a été évoqué, en fait, ce matin.
- Alors, donc, il y a cette question après le...
- Le rabbin qui a été agressé à Orléan ce week-end, frappé à la tête, mordu par un suspect qui a été interpellé, qui est toujours interrogé, et puis des actes d'antisémitisme qui ont été multipliés ces dernières années.
- Et une montée... Vous, vous êtes... Vous la ressentez aussi, cette montée de l'antisémitisme ? Ah oui, mais on l'en ressent complètement. D'ailleurs, depuis les attaques...
- Sinon, je ne sais pas.
- Depuis, on va dire, un petit peu la guerre au Moyen-Orient, depuis qu'Israël est en train de rentrer un petit peu au Liban, et en Syrie notamment, pour sécuriser le Moyen-Orient, c'est un petit peu mal vu malheureusement par la communauté musulmane de France, parce qu'ils ne sont pas du tout à la page.
- Pour eux, c'est la Palestine, mais Israël est en train de défendre un pays en train de couper la tête du serpent, qui est le terrorisme.
- Mais bon, on ne peut pas malheureusement expliquer ça à toute la communauté.
- Ensuite, oui, il y a une montée de frères musulmans qui font tout pour propager la haine du juif en France, notamment avec les LFI, comme on peut voir dans les manifestations.
- Et c'est dommage qu'on attend toujours qu'il y ait des attaques antisémites comme ce week-end pour en parler dans les médias.
- On en parle quand même beaucoup, parce qu'il y a des rapports qui sont rendus chaque année, bien sûr, il y a...
- Alors...
- Alors, certains médias en parlent plus que d'autres aussi, ça c'est vrai.
- Vous êtes d'origine marocaine, je crois, Samy.
- C'est ça.
- Et en tant que personne d'origine marocaine, vous dialoguez avec les uns les autres, j'imagine.
- Est-ce que vous le sentez vous-même autour...
Transcription générée par IA