Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Ils n'arriveront pas à me salir parce que j'ai une éthique, j'ai une morale. La vérité en face. Moi je suis la candidate de la vérité. Patrick Roger.
- La vérité en face, évidemment jusqu'à 10h pour se poser toutes les questions qui peuvent vous interpeller bien sûr sur cette décision de justice parce que c'est un énorme séisme politique. La loi a été appliquée, après est-ce qu'elle pouvait être interprétée différemment ? C'est l'une des questions qu'on va se poser avec Philippe Bilger, je le disais, Jean-Pierre Mignard.
- Et puis j'aimerais vous entendre, vous également, parce que je sais que ça a été profondément ressenti cette décision concernant Marine Le Pen.
- Profondément ressenti avec ceux qui estiment que c'est juste, que finalement les politiques ne sont pas au-dessus des lois et que s'il y a une loi, elle doit être appliquée, bien sûr.
- D'autres qui sont scandalisés parce qu'ils disent que peut-être qu'on a exagéré.
- Mais dans la décision en fait de justice, c'est l'usage de la justice, l'usage de la loi évidemment qui est en question.
- C'est ce que disait très bien l'avocat Jean-Yves Le Borne qui était invité ce matin de Jean-Jacques Bourdin à 7h10.
- Bien sûr, nous allons y revenir et puis avec toutes les conséquences politiques qu'il y a autour de ça, j'aimerais vous entendre.
- Est-ce que vous pensez que maintenant cette décision est choquante ou non ? 0826 300 300.
- Est-ce que Marine Le Pen...
- Marine Le Pen doit faire impérativement appel, c'est ce qu'elle a fait d'ailleurs, mais y croire encore pour 2027 ? Ou est-ce qu'elle doit laisser sa place finalement ? Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
- Vous avez largement la parole, radio libre évidemment, dans la vérité en face.
- On verra aussi ce qu'on en dit à l'étranger.
- C'est intéressant de voir quelles sont les réactions.
- Les réactions politiques en France, on va les entendre aussi, mais également à l'étranger.
- Générique Alors Marine Le Pen s'est exprimée hier soir dans le journal de TF1, dans le journal de 20h bien sûr.
- Est-ce qu'elle va continuer ou s'arrêter ? Elle a dit « je suis combative et je vais continuer ».
- Mais en aucune manière, en aucune façon.
- Encore une fois, ce sont les électeurs qui, dans une démocratie, décident.
- Moi, je viens leur dire ce soir, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas démoralisée, je suis comme vous, scandalisée.
- Je suis comme vous, indignée.
- Mais cette indignation, ce sentiment d'injustice est un moteur peut-être supplémentaire au combat que je mène pour eux.
- Voilà, alors indignation évidemment dans cette décision du côté du Rassemblement National.
- Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
- On va commencer par Luc du Péreux-sur-Marne.
- Beaucoup de monde au standard, allez-y, appelez-nous et évidemment vous pouvez réagir.
- Bonjour Luc.
- Bonjour Patrick, bonjour à toute votre équipe.
- Bon, comment prenez-vous cette décision de justice ? Très mal. Très très mal parce que déjà il y a plusieurs problèmes.
- Je pense que les Français prennent conscience d'une dérive extrêmement préoccupante qui touche toute l'Europe, semble-t-il.
- Une dérive d'autocrates, une dérive d'autocraties généralisées en Europe.
- Et ça, ça commence à préoccuper nombre de Français.
- C'est-à-dire ? Comment ? Expliquez, Luc.
- Eh bien, on s'aperçoit par exemple en Roumanie, on s'aperçoit par les déclarations de certains « dignitaires » élites européennes qu'elles ont l'intention de modeler à leur aune toute la vie politique des Européens et pour ce qui nous concerne des Français.
- Quand vous entendez, quand vous voyez que l'opposant roumain, comme on dirait, a été interdit définitivement deux fois pour des soupçons, ça, le soupçon, ça, c'est merveilleux.
- Soupçon d'un manipulation, oui, bien sûr.
- Voilà. Et puis pour M. Sarkozy, il y a des soupçons, il y a des faisceaux d'indices.
- Ça devient surréaliste. Maintenant, vous allez vous retrouver embastillé pour un soupçon de je ne sais pas quoi, un soupçon de sentiment et un soupçon d'apparence.
- Ça devient surréaliste.
- Et donc, quand vous voyez Mme Mélanie, qui dit à Mme, pardon, Jeanne Berlayenne, qui dit à l'adresse de Mme Mélanie, si elle dérape un peu, elle aura des outils pour régler le problème.
- Quand vous entendez M. Breton, qui, là, il a un petit peu...
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