Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Est-ce qu'on pourrait à un moment donné se poser la question de dire la vérité ? La vérité en face. C'est vrai que c'est une radio libre. Ah ça fait du bien de parler vrai.
- Patrick Roger. Bah oui c'est une radio libre Sud Radio, c'est pour ça que vous l'écoutez, c'est pour ça que vous l'aimez, c'est pour ça que nous travaillons évidemment pour vous, toutes les équipes de Sud Radio qui y sont mobilisées.
- Alors évidemment quand vous nous appelez au 0826 300 300 pour nous fuir part de vos réactions sur l'actualité mais également de vos coups de cœur, vos coups de gueule, de sujets dont on ne parle pas, ça nous fait plaisir et nous vous ouvrons évidemment l'antenne bien sûr. La vérité permet d'agir. Qui a dit ça ? C'est François Bayrou hier lors de son petit déroulé, là vous savez, sur l'état de la France.
- Donc c'est ce que nous allons voir tout à l'heure dans notre débat entre Jean-François Aquili et Elisabeth Lévy.
- La vérité c'est aussi cette violence autour des prisons.
- Une série qui a poussé Gérald Darmanin à décrire une intimidation extrêmement grave.
- On est en train de déstabiliser l'état en l'intimidant.
- Alors on ne connaît pas encore qui précisément, l'enquête est en cours.
- Est-ce que ce sont les narcotrafiquants comme nous l'avons déjà évoqué ou alors une piste de l'ultra-gauche comme certains l'évoquent également ? Nous allons en parler tout à l'heure.
- Et puis aussi la vérité face à l'Algérie.
- L'Elysée juge que les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale dans nos relations bilatérales.
- Vous avez vu cette venue extrêmement grave.
- Nous allons en parler évidemment sur Sud Radio.
- Il paraît, tiens avant cela voyons quand même, qu'il paraît que nous avions le meilleur système de santé.
- Il paraît que nous avions le meilleur système d'éducation au monde.
- Il paraît que nous avions la meilleure productivité.
- Et patatras, François Bayrou a sonné l'alerte hier.
- Nous ne travaillons pas.
- Pas assez. Nous ne sommes plus assez productifs.
- Le Premier ministre a entonné le refrain des déclinistes qui étaient pourtant vilipendés ces dernières années.
- On les qualifiait de défaitistes.
- La vérité en face ce matin.
- Dans beaucoup de domaines, nous sommes en perte de vitesse.
- Et ce n'est pas fini si on ne se réveille pas.
- Il paraît que nous avons le meilleur système de protection sociale.
- Il paraît que nous avons les meilleurs ingénieurs.
- Il paraît que nous sommes le pays où il fait, bon vivre.
- Il paraît que nous avons le meilleur réseau de transport.
- Que nous sommes le pays des droits de l'homme.
- Attention, tout n'est pas menacé.
- Ne sombrons pas dans le pessimisme absolu.
- Mais oui, il est temps d'ouvrir les yeux.
- C'est un peu comme le matin.
- Ben oui, quand on a du mal à sortir de son sommeil.
- On prend une bonne douche et puis ça repart.
- Tout n'est donc pas foutu.
- Pas foutu.
- Tout n'est pas foutu.
- Mais il faudra revoir certaines mentalités.
- Incontestablement en France.
- On va parler de ça.
- Ce matin, dans La Vérité en Face.
- Et évidemment, j'attends vos appels 0826 300 300 sur ces attaques de prison notamment.
- C'est Bruno Debezier qui est avec nous au 0826 300 300.
- Bonjour Bruno.
- Oui, bonjour Patrick.
- Bonjour à tous.
- Bon, merci d'être avec nous.
- Bruno, quand on voit toutes ces attaques en fait de prison, certains sont inquiets parce qu'on ne connaît pas en plus l'origine précisément.
- Il y a encore une.
- Il y a eu une nouvelle attaque cette nuit dans d'autres prisons.
- Vous, quelle est votre réflexion par rapport à ça ? Déjà, la réflexion, c'est que souvent, on mettait en avant la police et la gendarmerie qui avaient affaire à de la délinquance.
- Et c'est vrai que l'administration pénitentiaire a été le parent pauvre des services de sécurité en France.
- Donc ça, c'est déjà...
- Maintenant, le problème, c'est que moi, je pense que les narcotrafiquants sont derrière tout ça et qu'ils utilisent un petit peu, comme ça se voit dans d'autres domaines, l'extrême gauche qui sont les utilisateurs utiles de ces gens-là.
- Ah oui, vous croyez ? Pour arriver à leur fin.
- Donc, la...
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