Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Bon alors, le moment de vérité. La vérité en face. Malade, 40 degrés de fièvre, tout ce que tu voudras. J'ai jamais raté un rendez-vous avec mes auditeurs. Patrick Roger.
- Eh oui, jamais, même avec 40 degrés de fièvre. 9h05 sur Sud Radio, La vérité en face, c'est jusqu'à 10h. Les commerçants, le travail, le 1er mai, ça revient chaque année mais ça reste un problème.
- On l'a évoqué dans le grand matin tout à l'heure. Aujourd'hui, la loi prévoit toujours une interdiction de faire travailler les salariés le jour de la fête du travail.
- Mais alors, comment faire ? Les boulangers, quelques commerçants sonnent l'alarme parce que certains ont payé de fortes amendes l'année dernière.
- Par exemple, qu'en pensez-vous ? J'aimerais vous entendre, 0826 300 300, à propos du travail. La France qui ne travaille plus ou pas assez, c'est ce qu'a dit François Bayrou hier.
- Débat tout à l'heure à 9h30 et là aussi, j'aimerais vous entendre. Quel est donc le problème ? Dans une France où 6 millions de personnes cherchent un emploi, plus d'un million de postes sont désignés.
- Désespérément vacants. Sacré paradoxe. Vous voulez témoigner ? Débat. Je vais recevoir tout à l'heure Julien Leclerc. C'est lui qui avait écrit le journal d'un salaud de patron et qui écrit aujourd'hui « Recherche désespérément des salariés ».
- Il sera mon invité tout à l'heure à 9h30. On dialoguera ensemble. On refera le débat. La France qui travaille et qui ne travaille pas. D'ici là, en tout cas, vous pouvez réagir sur tous les sujets.
- Les narcotrafiquants et les prisons. Est-ce qu'on doit pouvoir accéder aux messageries ? Vous savez, pour essayer de remonter. Alors, il y avait eu quelqu'un qui a été interpellé sur Telegram. Finalement, il a été relâché. La piste des narcotrafiquants est toujours privilégiée, mais ce n'est pas la seule.
- Le voile et la République. Vous avez peut-être entendu Antoine Léaumand de LFI qui était l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Est-ce qu'il y a un problème ou pas avec le voile ? Est-ce que c'est compatible avec le drapeau républicain ? Là aussi, j'aimerais vous entendre. 0826 300 300. Il y a aussi les niches fiscales, bien sûr.
- Allons-y donc sur les commerçants le 1er mai et le travail. Nous sommes avec Charline d'Orléans. Bonjour Charline.
- Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. Vous êtes fleuriste et vous êtes confrontée justement à ça, c'est-à-dire le travail et le 1er mai et le commerce. Comment faites-vous alors ? C'est la grande question de cette année. En fait, habituellement, on travaille tous les ans pour le 1er mai. J'ai 4 salariés, 2 magasins.
- Je suis bien obligée de faire travailler quelques salariés. Jusque-là, on n'était pas trop embêtés. On a une convention collective qui nous permet, enfin qui nous autorise à faire travailler nos salariés en payant bien sûr une majoration à 100%, ce qu'on fait bien sûr volontairement.
- Le Muguet pour les fleuristes, c'est quand même une fête française, une tradition.
- Une fête française aussi, qui remonte quand même à Charles IX et qui est importante parce que le fleuriste, c'est un commerce qui travaille avec des pics d'activité, la fête des mers, le 1er mai, la fête de semaine Pâques.
- Et on a besoin de ces pics parce que ça nous permet de tenir les moments plus calmes de l'année. Et pour les fleuristes, ne pas travailler le 1er mai, c'est quand même assez important.
- Il faut savoir que pour le chiffre d'affaires des fleuristes en France, c'est 19,4 millions d'euros.
- Oui.
- Et c'est une fête qui ne fait travailler que la France, puisqu'en plus, toute la production est française.
- Oui, oui, oui.
- Donc derrière, ça va remettre en question...
- Enfin, toute la production, ah, sur le Muguet, parce que sur...
- Sur le Muguet, bien sûr.
- Ah oui, oui, parce que sur l'ensemble des fleurs, ça vient quand même beaucoup d'ailleurs.
- Les Pays-Bas, le Kenya, etc.
- On n'a pas forcément...
- Le Kenya, c'est pas tant ça.
- C'est beaucoup, surtout la Hollande.
- Oui, oui, c'est vrai.
- Il y a un peu de batch, la batch rose.
- Oui, oui, oui, bien sûr.
- Voilà.
- La production française, pour le Muguet, c'est français.
- C'est Nantes,...
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