Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la vérité en face, Christine Bouillaud.
- Allez, on est vendredi, la vérité en face, vous le savez, tous les matins sur Sud Radio, c'est jusqu'à 10h avec vous au 0826 300 300.
- Sud Radio, parlons vrai, mais surtout prenez la parole.
- On est ensemble jusqu'à 10h, on va revenir ensemble avec vous et avec nos débatteurs dans un instant sur le drame de Nantes.
- On en a parlé beaucoup ce matin, cet élève qui a été tué, trois autres ont été blessés, un est toujours dans un état critique, sous les coups de couteau portés par le jeune Justin, juste 15 ans.
- Un élève de seconde, interné hier soir en psychiatrie, impossible au vu de son état de santé de le placer en garde à vue pour le moment et de commencer à comprendre son geste, car tout est extrêmement confus, son profil intrigue.
- Et pourtant, dès hier, 4h après les faits, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, en campagne pour la présidence de l'UMP, il voyait, lui, un fait de société.
- Alors, fait de société ou fait d'hiver, à vous de nous le dire, est-ce aussi le moment de faire de la politique avec seulement quelques heures après un drame qui bouleverse toute la France ? Vous nous appelez 0826 300 300.
- Autre question qui découle de ce drame, comment lutter contre la circulation des armes blanches, des couteaux, chez les adolescents ? Il faut intensifier les fouilles à l'entrée des établissements scolaires, dit François Bayrou, mesure qui, pour le moment, peine à démontrer son efficacité.
- Oui, mais comment faire ? Et puis, autre sujet également, l'installation des médecins.
- Comme le disait, ici même, en début de semaine, Catherine Vautrin, le gouvernement va faire des annonces, ce midi, lors d'un déplacement dans le Cantal, pour lutter contre les déserts médicaux.
- Alors, va-t-il conserver ce projet de loi qui revient sur la liberté d'installation, qui met le feu aux poudres dans le corps médical ? Une grève est prévue lundi.
- Ou va-t-il partir plus tôt sur des mesures d'incitation ? On le verra bien.
- Mais là aussi, dites-nous, quelle est la mesure ? Comment ça se passe auprès de chez vous ? Ça, c'est important de l'entendre.
- Et puis, autre sujet également, on parlera des téléphones portables, la généralisation des téléphones, qui vont être de la saisie des téléphones portables, qui va être, donc, sur l'ensemble du territoire.
- C'est ce que disait hier le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice, Gérard Darmanin.
- Expérimentation qui a débuté du côté de Bayonne, pour lutter contre le trafic de stupéfiants.
- Mesures, gadgets ou pas ? Là, vous nous le dites, au 0826 300 300.
- Et puis, à partir de 9h20, 9h25, c'est le débat du vendredi entre Éric Tegner et Alex Darmanin.
- Et vous, au 0826 300 300.
- Allez, on va tout de suite au standard, au 0826 300 300, retrouvé depuis Vic-en-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, Romina.
- Bonjour, Romina.
- Oui, bonjour, Christine.
- Bonjour. Alors, je vois que sur votre fiche, vous êtes déléguée de parents d'élèves.
- Alors, sans doute, ce drame de Nantes a une résonance toute particulière pour vous.
- Oui, et je suis infirmière aussi.
- Oui, donc, c'est une résonance toute particulière pour vous.
- Oui, et je suis infirmière aussi.
- C'est vrai que ça m'intéresse et ça m'interpelle.
- Je pense qu'on ne peut pas mettre ce qui s'est passé une fois de plus sur le dos d'une société qui serait violente.
- Je ne suis pas du tout d'accord avec M. Rotaillot qui parlait hier et qui a martelé par deux fois que c'est l'ensauvagement de la société.
- Alors, c'est vrai, ce sont les enfants du Covid, du confinement, de la guerre en Europe qui deviennent des adolescents aujourd'hui.
- Mais il faut aussi s'intéresser à l'état de la psychiatrie en France.
- Et je crois qu'on ne met pas assez l'accent là-dessus.
- Parce qu'on parle d'un constat.
- Les Français, ils ont une santé mentale qui nécessite un grand plan national.
- Et ces mêmes Français ont la charge d'élever leurs adolescents.
- Cependant, qui c'est qui dépiste les troubles psychologiques, voire psychiatriques ? Dans les établissements scolaires, les gamins ne voient plus ni médecin, ni infirmière scolaire. Il n'y a aucun...
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