Immigration : le tabou de l’assimilation. Sonia Mabrouk est notre invitée

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, la vérité en face.
- On n'a jamais dit ces quatre vérités, et d'un mois, vous allez m'entendre.
- Patrick Roger.
- Et vous allez nous entendre et vous entendre vous-même aussi, bien sûr, sur Sud Radio.
- Dans la vérité en face, vous avez la parole, vous le savez, Radio Libre, dans un premier temps.
- Vous pouvez réagir sur l'actualité.
- Sébastien Delogu, qui était l'invité tout à l'heure de Jean-Jacques Bordin, s'il vous fait réagir, il dit qu'il pourrait être candidat à la mairie de Marseille.
- Voilà, c'est ça. Jean-Jacques, il a interrogé aussi sur les lois de l'islam.
- Sont-elles supérieures à la République ? En faisant référence à l'imam de Marseille, il a dit non.
- Bien sûr, la religion chez soi.
- D'ailleurs, on en parlera de la religion, en fait, tout à l'heure.
- Avec mon invité, comme chaque jour, vous le savez, il y a soit un débat, soit un grand invité.
- Grand témoin, ce matin, Sonia Mabrouk.
- Et si demain, tout s'inversait ? C'est un livre qu'elle vient d'écrire.
- C'est un roman.
- Mais c'est un roman où, évidemment, il y a tout ce que l'on vit dans notre société aujourd'hui.
- C'est un essai provocateur, choc aux éditions Fayard, qui va faire beaucoup de bruit autour des questions de nos sociétés occidentales et de guerre.
- Et si demain, tout s'inversait ? C'est-à-dire que, finalement, ce serait le chemin inverse.
- Ce seraient des Européens qui fuient des bombardements, ici, sur le sol européen, pour aller se réfugier en Afrique et notamment au Maghreb.
- On verra ça tout à l'heure aux environs.
- De 9h15, de 9h20.
- Il y a aussi toute l'actualité, les sujets qui vous interpellent, ce que vous voulez partager avec nous.
- J'attends vos appels avec Manu au standard 0826 300 300, bien sûr.
- Et on va revenir aussi sur, ce matin, si vous ne l'avez pas entendu, la suite de Valoris.
- Le père Slim de la fillette tuée par Mathéo le motard qui sort de prison.
- Slim était l'invité de Jean-Jacques Bourdain.
- Ce matin, évidemment, très ému.
- Il a donné sa version.
- Pourquoi, lui-même, il se sent un peu écœuré par cette décision de la justice ? Quand on dit des blessures involontaires, excusez-moi, la moto ne s'est pas levée toute seule.
- Il a bien réfléchi, il a bien fait les gestes qu'il fallait pour lever sa moto.
- Donc, involontaire, reste à voir avant la terre.
- Après, comme on dit, il a perdu l'équilibre.
- Non, quand on perd l'équilibre, on tombe avec la moto.
- On ne fait pas une quarantaine de mètres sur une roue.
- Quand on fait une descente, c'est qu'on maîtrise très bien notre moto.
- Et pour lever une moto, je vous dis, moi, mon permis, je l'ai depuis 2004.
- Je ne sais pas lever une moto encore.
- Entre-temps, dans la loi, dans le code de la route, on n'a pas le droit de doubler des voitures tant qu'on n'a pas d'espace pour se rabattre.
- Là, l'espace qu'il y était pour se rabattre, le premier endroit, c'était le passage piéton.
- Donc, à ce moment-là, il n'a aucune considération pour les piétons.
- Ce n'était pas dans son optique d'éviter un piéton.
- En cas où, il était de passage.
- Donc, il a pris bien la décision de ne pas voir la route, ce qui se passe devant lui.
- Il s'est amusé sur sa moto.
- Ce jour-là, il a pris la vie de ma fille.
- Voilà, Slim.
- Ce matin, témoignage au micro de Jean-Jacques Bourdain sur Sud Radio.
- Parce qu'il y a eu cette décision de justice hier de ne pas mettre en détention, de ne pas garder en prison Mathéo.
- On l'a commenté beaucoup déjà, dès hier.
- Évidemment, des avocats, des spécialistes ont expliqué pourquoi la justice avait pris cette décision en respectant, en fait, évidemment, la loi.
- Et Slim qui dit que la justice n'a aucune humanité.
- Ce qu'il a dit, évidemment, aussi à Jean-Jacques Bourdain.
- Alors, malgré tout, il était curé, mais il veut appeler toujours au calme et ne pas attiser la haine.
- Écoutez, un autre extrait de Slim qui était ce matin, à 7h10, sur Sud Radio.
- Vous savez pourquoi je pèse mes mots ? Je n'ai pas envie que ça devienne de...

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