Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio. Bon alors, le moment de vérité. La vérité en face. Malade, 40 degrés de fièvre, tout ce que tu voudras. J'ai jamais raté un rendez-vous avec mes auditeurs.
- Patrick Roger. Même avec 40 degrés de fièvre, on ne rate pas un rendez-vous avec les auditeurs, bah oui, évidemment.
- La vérité en face. On se dit les choses en face, on essaie de savoir et de ne pas tourner autour du sujet, droit au but.
- C'est ce que nous faisons chaque matin, entre 9h et 10h, et vous aussi, vous avez la parole, parlons vrai.
- Je vous le dis et redis, appelez-moi pour réagir au 0826 300 300.
- A propos de vérité, ça détonne. L'ancien ministre Jean-Michel Blanquer passe à table et dit tout.
- Mais alors sans tabou. Pourquoi Emmanuel Macron est allé dans le mur, selon lui ? Pourquoi on a cédé sur le voile dans notre société ? Pourquoi pendant le Covid, on est allé beaucoup, beaucoup trop dans le confinement ? Il dit tout. Les confessions de l'ancien ministre de l'éducation nationale sont assez incroyables.
- Dans le livre qui vient de sortir, La Citadelle.
- La Citadelle, évidemment, c'est l'Elysée, l'Elysée pilotée par le président et son secrétaire général, Alexis Kohler.
- Est-ce qu'il y a trop de concentration du pouvoir ? C'est la question que pose Jean-Michel Blanquer, que je lui poserai tout à l'heure, dans quelques minutes, et vous pourrez lui aussi, vous aussi, lui poser toutes les questions, si vous le souhaitez.
- 0826 300 300. 0826 300 300, vous le savez, Radio Libre, bien sûr.
- Vous prenez la parole pour réagir et vous êtes encore beaucoup à vous poser des questions, ce matin, sur le meurtre de Philippine.
- Comment est-ce qu'on a pu laisser libre, comme cela, un OQTF ? Un jeune qui avait été condamné pour viol.
- J'ai d'ailleurs bien regardé tout le parcours avant d'arriver à ce drame effroyable de vendredi dernier.
- Et on se dit qu'il y a des choses qui ne tournent pas rond dans nos services administratifs et judiciaires, même si le principe de la loi a été respecté.
- Arrêtons-nous à un moment donné, donc, sur ce cas précis.
- Ce jeune Marocain est venu mineur en France.
- Il commet un viol.
- Il est condamné à 7 ans de prison.
- Il effectue au total environ 5 ans.
- Il va ressortir.
- Et son cas est ensuite étudié pour savoir s'il reste en France ou s'il est expulsé.
- Donc, on le place en rétention administrative.
- Pourquoi ? Pourquoi n'y a-t-il pas une meilleure organisation avant, auparavant, pour essayer, évidemment, d'étudier son cas avant sa sortie ? On va vous dire que c'est la procédure.
- Oui, mais c'est là, justement, qu'il y a des bugs.
- Car on va placer quelqu'un en centre de rétention administrative, des centres qui sont déjà pleins, une justice qui est encombrée.
- Et là, on s'aperçoit que les papiers, dans cette affaire, que les papiers sont envoyés dans un mauvais service.
- On perd un mois.
- La justice estime,...
Transcription générée par IA